Dans cette catégorie, on retrouve le natif de Weston, en Ontario, Adam Oates, qui aura marqué les années 80 et 90 à sa façon, lui qu'on considère comme l'un des meilleurs fabricants de jeux de l'histoire de la ligue.
À la retraite depuis 2004, Oates s'est recyclé en tant qu'entraîneur-adjoint avec le Lightning de Tampa à la saison 2009-10, avant de faire le saut dans ce même poste pour deux campagnes avec les Devils du New Jersey, de 2010 à 2012.
L'année suivante, le 18e meilleur pointeur de l'histoire de la LNH s'est dirigé vers Washington afin d'y occuper le poste d'entraîneur-chef pour les campagnes 2012-13 ainsi que 2013-2014, où son passage n'aura pas été un franc succès, voyant son équipe subir l'élimination dès le premier tour des séries à sa première année, avant de rater le bal printanier à sa deuxième année de règne.
Si ses expériences en tant qu'entraîneur n'ont pas été les plus concluantes, Adam Oates savait au plus profond de lui-même qu'il pouvait faire une différence pour les joueurs de la LNH et c'est pourquoi il a décidé de fonder, il y a de cela quatre années, la compagnie Oates Sports Group :
Cette institution a pour but de voir ses clients améliorer leur habiletés offensives par le biais de consultations et de séances d'entraînement individuelles afin de faire de ses fidèles de meilleurs joueurs de hockey.
Parmi ses consommateurs, Oates compte pas moins d'une cinquantaine de joueurs de la LNH et selon le fondateur, ce sont exactement 37 athlètes du circuit Bettman qui ont connu leur meilleure saison offensive en carrière à la suite de leur passage chez Oates Sports Group.
Du lot, on compte un certain Blake Wheeler, qui vient de compléter, pour une deuxième année consécutive, une campagne de 91 points, lui qui avait maintenu une moyenne de 76 points récoltés lors des deux années précédentes :
D'ailleurs, parmi ses clients, on compte un certain Max Domi, qui, malgré de piètres performances à ses deuxième et troisième campagnes en carrière, a littéralement explosé offensivement à son arrivée à Montréal, passant d'une récolte de 45 à 72 points. Parions que la compagnie de Oates y est pour quelque chose.
De son propre aveu, Oates est d'avis que c'est sa passion pour le hockey qui explique en grande partie les succès de son institution et il y est allé d'une belle métaphore pour illustrer la situation :
Mais qu'est-ce que peut bien faire travailler Oates à ses clients afin que ceux-ci voient leur niveau de jeu connaître une ascension fulgurante? N'en croire le principal intéressé, question de pratiquer le lancer de ses consommateurs, estimant qu'il s'agit d'une perte de temps :
Pour conclure, Oates est d'avis que la partie dans son évaluation où il est le plus doué, c'est dans sa connaissance de la recette parfaite pour faire d'un joueur une meilleure version de lui-même.
Son prochain défi en est un de taille et concerne un joueur colosse étant sur la pente descendante depuis plusieurs saisons, un certain Milan Lucic, qui vient d'être échangé des Oilers d'Edmonton aux Flames de Calgary en retour de James Neal. Si la tâche semble ardue au préalable, Oates est confiant en ses capacités :
Bref, il s'agit là d'une excellente mission que s'est donné Adam Oates et son équipe. En voyant ce qu'il a accompli en quatre ans, qui sait où est-ce que l'expertise de cette légende du hockey pourrait l'amener dans plusieurs années?
Parions que plusieurs joueurs en léthargie souhaiteront s'arracher ses services s'il continue à se forger une solide réputation.
Décidément, belle initiative Adam!