La LNH se penchera de plus près sur la question des gardiens de but d'urgence
David Ayres, 42 ans, était chauffeur de Zamboni et jamais de sa vie n'aurait-il pu imaginer qu'il enfilerait un chandail d'une formation de la LNH un jour.
Maintenant au centre de l'attraction médiatique depuis les derniers jours, la situation d'Ayres fait énormément jaser du côté des dirigeants du circuit Bettman.
Rares sont les situations où il faut faire appel à un gardien de but d'urgence dans la Ligue nationale.
Toutefois, l'événement survenu samedi dernier à Toronto avec les Hurricanes de la Caroline pousse le commissaire Bill Daly à revoir les procédures qui s'y rapportent.
«Cela arrive très, très rarement, mais quand cela se produit, cela attire évidemment l'attention de tout le monde sur le problème et sur la nécessité de trouver des solutions à ce problème particulier.»
Présentement, la règle pour les gardiens d'urgence est simple.
La Ligue exige que l'équipe locale ait quelqu'un dans le bâtiment au cas où les deux gardiens de but seraient dans l'incapacité de poursuivre le match.
Avant Ayres, Scott Foster, un comptable, était le dernier à avoir été appelé à accomplir ce rôle en mars 2018.
Cependant, si Bill Daly veut apporter des modifications aux règlements, qu'envisage-t-il de faire?
Pour l'instant, ce dernier affirme qu'il ne peut répondre à la question sans avoir trouvé de réponses pour celle-ci.
«Il est évident que nous voulons ce qu'il y a de mieux pour le jeu, et nous voulons nous assurer que les gens ne se mettent pas en danger en jouant dans un but dans un match de la Ligue nationale de hockey. C'est donc quelque chose que nous devons évidemment continuer à travailler».
Crédit: sportsnet.ca
Bill Daly: ‘There's no easy fixes' for emergency backup situation
