Jacob Olofsson, un choix de 2e tour du CH qui a encore besoin de temps
Lors du repêchage de 2018 (celui de Kotkaniemi), le Canadien de Montréal possédait trois choix de 2e ronde. Voici quels ont été ces trois choix :
- 35e choix au total : Jesse Ylonen
- 38e choix au total : Alexander Romanov
- 56e choix au total : Jacob Olofsson
Les deux premiers choix de cette liste semblent avoir connu un développement satisfaisant, alors que Jesse Ylonen vient de signer son premier contrat professionnel en Amérique du Nord (à lire ici) et on peut s'attendre à ce que Romanov fasse de même bientôt.
Dans le cas d'Ylonen, il pourrait faire partie du prochain alignement du Canadien, mais les chances sont qu'il risque de passer par Laval en premier, alors qu'on s'attend à ce que Romanov rejoigne directement l'équipe pour la saison prochaine.
De son côté, Jacob Olofsson ne connait pas la même vitesse de développement que les deux autres, lui qui a été blessé à l'épaule gauche à deux reprises cette saison, ce qui l'a forcé à être opéré vers la fin du mois de janvier dernier.
Cette même blessure l'avait empêché de représenter la Suède lors du dernier Championnat mondial junior.
Lorsque le CH avait fait la sélection d'Olofsson au 56e rang du repêchage, Trevor Timmins avait affirmé qu'il s'agissait d'un joueur que l'équipe ne pouvait se permettre de laisser filer.
Par contre, lors de la saison 2018-19 et à sa première année chez les professionnels en Finlande, Olofsson avait inscrit 9 points en 34 matchs et présentait un différentiel de -14, de quoi calmer les ardeurs de tout le monde à son sujet.
Un recruteur avait même affirmé, après avoir regardé le jeune homme jouer, qu'il n'était pas convaincu par ce joueur qui jouait, selon lui, de façon trop effacée. Toujours selon le recruteur, Olofsson possédait de bons outils et était un joueur fiable des deux côtés de la patinoire (certains liront ici qu'il était « bon sans la rondelle »), mais qu'il ne s'agissait pas d'un joueur d'impact.
Toutefois, à sa deuxième saison en Finlande et avec une nouvelle équipe (il est passé du Timra IK au Skelleftea AIK), Olofssson a égalé sa production de la saison dernière, mais avec 10 matchs de moins de joués à cause des blessures. Il a donc inscrit 9 points en 24 matchs avec un différentiel de +1.
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Il y a donc eu une amélioration dans son jeu et plusieurs affirment qu'il jouait le meilleur hockey de sa carrière avant sa blessure. Selon le journaliste suédois Robin Lindgren, qui a suivi le développement d'Olofsson au cours des deux dernières saisons, les choses commencent à se placer dans le cas de l'attaquant de 20 ans.
Il indique qu'Olofsson jouait avec plus de confiance cette saison, lui qui utilisait bien sa vitesse et ses habiletés offensives et qu'il n'avait pas encore atteint son plein potentiel, ajoutant aussi qu'il pourrait être en mesure de s'établir dans la SHL (ligue suédoise) la saison prochaine.
Il ne faut donc pas s'attendre à ce qu'Olofsson vienne jouer en Amérique du Nord prochainement, lui qui risque de demeurer en Suède pour encore (au moins) une autre saison, de préférence complète. Montréal aura alors tout le temps pour évaluer sa progression. Entre temps, il sait ce qu'il a à travailler.
- Jacob Olofsson
À 6 pied 2 et 196 lbs, Olofsson utilise mieux son corps pour protéger la rondelle, ce qui résulte en la création de plus de chances de marquer pour son équipe.
Crédit : Pour en lire davantage sur le sujet, veuillez vous rendre sur l'article original d'Éric Leblanc du réseau RDS, en cliquant ici.
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