Dubois révèle ce qui s'est passé lorsque Tortorella lui a crié dessus publiquement
Les Blue Jackets de Columbus se sont imposés lors de la ronde de qualification des dernières séries éliminatoires alors qu'ils ont éliminé les Maple Leafs de Toronto en cinq matchs avant de se faire éliminé par le Lightning de Tampa Bay au premier tour.
Malgré leur beau parcours, ce qu'on se souviendra le plus des séries éliminatories des Jackets est quand l'entraîneur-chef John Tortorella a lourdement enguirlandé le Québécois Pierre-Luc Dubois sur le banc lors du troisième match de la série contre Toronto.
Dans un entretien avec Jean-François Chaumont du journal de Montréal, Dubois a expliqué ce qui s'était passé ce jour-là.
« Oui, je me souviens de la scène. Il m'avait crié après au banc de l'équipe. Il y a des gars qui réagiraient probablement différemment. Pour les partisans, ça peut aussi sembler étrange. Mais ce n'était pas une première pour moi. Je connais le tempérament de John et il connaît aussi mon caractère. Je le respecte comme coach. Il est exigeant et il veut sortir le meilleur de ses joueurs.
« Il y a aussi un côté business à tout ça, a poursuivi Dubois. C'est le coach qui assemble les trios et qui décide qui joue. Les joueurs, nous sommes payés pour jouer, pas pour prendre des décisions. Pour être honnête, je n'étais pas plus motivé lors du match suivant. Ça ne m'a pas dérangé. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait et ce ne sera pas la dernière fois. John est comme ça. Nous sommes deux personnes très compétitives et nous avons le même objectif, la victoire.
« Dans les séries, tu n'as pas besoin d'une motivation de plus. Si tu manques de motivation, tu ne fais pas le bon sport. »- Pierre-Luc Dubois
Dubois est toujours sans contrat pour la prochaine saison, lui qui est actuellement joueur autonome avec restriction. Malgré que le plafond salariale soit gelé à 81.5 millions de dollars pour encore quelques saisons, Dubois n'est pas angoissé par son futur contrat.
« Je ne pense pas que ça change les données. Notre stratégie reste la même. La masse salariale n'a pas augmenté. Il y a des équipes comme Tampa et Vegas qui ont des problèmes avec la gestion de leur masse salariale. Ce n'est pas le cas pour les Blue Jackets. Ils ont encore un bon coussin avec près de 14 millions de dollars sous le plafond (12,025 selon le site Capfriendly).
« Je veux un contrat qui me rendra heureux, a-t-il enchaîné. Je suis bien à Columbus. Nous avons une bonne équipe. Nous ne sommes pas loin de trouver la recette pour gagner. Pour parler des années ou de l'argent, ça reste plus des questions pour mon agent [Pat Brisson]. Je lui fais confiance pour gérer ce dossier. » - Pierre-Luc Dubois
