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Dossier Caufield : l'ancien capitaine du Tricolore y va de propos fort intéressants

PUBLICATION
Melanie Cote
9 mars 2020  (14h52)
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Cette semaine, le Tricolore disputera deux rencontres devant ses partisans au Centre Bell, puis prendra l'avion vers la côte ouest américaine pour y disputer quatre matchs.

Mathématiquement parlant, la troupe de Claude Julien n'est pas exclue des séries printanières, mais la tâche sera très ardue et ils auront également besoin de l'aide des formations adverses pour réussir l'exploit.

En effet, il faudrait que les Leafs de Toronto et les Panthers de la Floride cumulent les défaites, eux qui sont liés au Canadien dans la section Atlantique, cela combiné à une série de victoires du CH.

Dans un tout autre ordre d'idée, il y aura un dossier très intéressant à suivre dans les prochains jours dans l'entourage du Bleu-Blanc-Rouge.

Effectivement, à l'agenda du directeur Marc Bergevin, il y aurait une rencontre de prévue avec son premier choix au dernier repêchage, Cole Caufield.

Voici, pour vous, les détails des différentes options qui s'offrent au jeune espoir de 19 ans, l'an prochain --> ici <--

Des propos fort intéressants...

Selon Gionta, Cole Caufield a de bons chiffres, mais il y a de la place pour dominer encore plus.

« Personnellement, je resterais le plus patient possible avec lui. Il n'y a rien de mal à gagner en confiance en marquant des tonnes de buts dans la NCAA, il pourrait survoler ce circuit s'il y reste encore au moins une année », raconte l'ex capitaine.

Tout comme Caufield, Gionta n'était pas un colosse. Il mesurait lui aussi 5 pieds 7 pouces et il arrêtait la balance à près de 180 livres. Il a porté les couleurs de Boston College dans la NCAA pendant quatre ans avant de faire le saut chez les professionnels.

Certes, ce sont deux époques différentes, affirme Gionta, mais il a une bonne idée de la réalité d'un petit ailier dans la LNH et il connaît parfaitement le marché de Montréal.

« On parle de deux époques différentes, mais aussi de deux réalités différentes, a précisé Gionta, au Journal de Montréal. Quand je jouais à Boston College, les Devils formaient l'une des meilleures équipes de la LNH. Ils avaient gagné la Coupe Stanley en 1995. J'ai fait mes débuts à Boston College en 1997. Il n'y avait pas d'urgence avec les jeunes joueurs. Ils m'ont repêché en 1998 et j'ai joué trois saisons de plus à l'université. J'ai fini mes études et j'ai obtenu mon diplôme. »

« Pour le Canadien, c'est un autre contexte, a-t-il poursuivi. L'équipe n'est pas aussi puissante et elle veut gagner rapidement. Il ne faut toutefois pas faire l'erreur de bousculer le développement d'un jeune joueur, il faut respecter les étapes. J'ajouterais aussi que la patience devrait être de l'or pour une ville comme Montréal. Quand tu portes les couleurs du Canadien, il y a de la pression. Et il y en a encore plus pour un choix de premier tour. Il ne deviendra pas le sauveur demain matin. »

Assurément, Gionta n'influencera pas la décision de Caufield ou du DG du Canadien, mais toujours selon lui, il prônerait la notion de patience.

« À mes années à Boston College, je récoltais plus de 50 points en près de 40 matchs. Caufield peut en faire encore plus. Il a récolté un point par match, mais à mon avis, il n'est pas encore trop fort pour la NCAA. Les Devils avaient bien joué leur carte avec moi. J'ai fait mes premiers pas dans la Ligue américaine à Albany pour pratiquement une moitié de saison. Après Noël, j'avais gagné mon poste avec les Devils et je n'ai plus joué dans la Ligue américaine. J'étais plus âgé, j'avais 22 ans. J'avais plus d'expérience. »

Des souvenirs de ses débuts dans la grande ligue...

« Pour moi, le plus grand défi était de trouver du temps et de l'espace sur la patinoire. Mais c'était une époque différente où il y avait encore de l'accrochage et la ligne rouge était encore existante. Je trouvais ça aussi difficile de m'adapter à la surcharge des matchs chez les pros. »

« À l'université, je jouais deux fois par semaine. Je passais d'un calendrier de 40 matchs à 80. C'est une grosse adaptation pour le corps puisque je devais me battre contre des gars plus forts et plus vieux. Mentalement, je découvrais aussi un autre monde. Je n'avais jamais connu un calendrier où tu joues pratiquement aux deux soirs. »

Toujours intéressant de lire les propos de celui qui est à la retraite depuis la fin de la saison 2017-2018.

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