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Déjà un poste d'assuré chez le Tricolore?

PUBLICATION
Charles-Antoine Nicol
17 septembre 2019  (10h40)
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Enfin, le hockey des Canadiens était de retour hier soir avec la tenue du premier match préparatoire de cette pré-saison.

Pour l'occasion, la troupe de Claude Julien accueillait une moitié des Devils du New Jersey pendant que l'autre 50% de ces derniers se trouvait du côté de Boston.

Alors que le match fut relativement serré, des buts de Jake Evans et Nick Cousins (filet désert) en toute fin du troisième engagement ont permis au Tricolore de l'emporter par la marque de 4 à 2.

Si certains joueurs se sont nettement démarqués dans la rencontre face aux Devils, il y en a d'autres, comme Jordan Weal (14 minutes et 48 secondes de temps de glace hier), qui ont disputés un bon match sans pour autant être étincelant.

Néanmoins, si l'on se fie aux propos de Claude Julien tenu hier en matinée, Weal aurait déjà une longueur d'avance devant ses compétiteurs dans la course à l'obtention d'une place régulière dans l'alignement du Bleu-Blanc-Rouge.

Dans un texte réalisé par l'excellent Jonathan Bernier du Journal de Montréal, on y apprend que l'entraîneur-chef aime particulièrement l'apport de Jordan Weal dans sa formation et disons que ce dernier a davantage un poste à perdre qu'à obtenir :

« Je serais très déçu s'il n'avait pas une place dans notre équipe. Surtout de la façon dont il a terminé la saison », a indiqué Claude Julien.

Le stratège en chef de la Sainte-Flanelle a poursuivi en vantant la polyvalence de celui qui s'est joint à l'équipe le 25 février dernier dans une transaction ayant envoyé Michael Chaput du côté de l'Arizona :

« C'est un gars que tu peux placer à différentes positions dans ta formation et il va toujours bien performer. C'est ce qu'on aime de lui », a déclaré l'entraîneur du Canadien.

Disons qu'à ce jour, cette transaction tourne nettement à l'avantage de Marc Bergevin, si l'on tient compte de ses 10 points obtenus en 16 rencontres avec le CH l'an dernier, en plus de maintenir un différentiel de plus-6.

Selon le joueur de 27 ans, s'il a su performer ainsi, c'est en raison de la confiance que Claude Julien lui porte à son égard :

« Les occasions que te donne un entraîneur comptent pour beaucoup dans le rendement. Il y a tellement de bons joueurs que c'est le cas pour plusieurs gars dans la ligue », a soutenu Weal, en entrevue avec Le Journal de Montréal.

« Regardez Vegas, a-t-il cité en exemple. C'est la plus belle preuve. Chez les Golden Knights, plein de joueurs de deuxième et de troisième trios ont été réunis au sein d'une même équipe et ils ont atteint la finale de la Coupe Stanley. »

L'une de ses occasions offertes par Julien se trouve sur l'avantage numérique.

En effet, comme le rapporte Jonathan Bernier, Weal a été le deuxième attaquant le plus utilisé des siens lors de l'attaque à 5 des matchs auxquelles il a pris part la saison dernière avec un total de 27 minutes et 16 secondes.

La pôle position appartenant à Jonathan Drouin avec plus d'une minute disputée de plus dans de pareils circonstances.

L'entraîneur du CH est d'ailleurs d'avis que le natif de Saskatoon a contribué de façon considérable lors des supériorités numériques l'an dernier :

« C'était un atout très important en fin de saison. Sur notre attaque massive, il a amené une dimension qui nous a vraiment aidés », a soutenu Julien.

Cela dit, l'ancien choix de troisième tour des Kings en 2010 excelle également dans le cercle des mises en jeu, lui qui a pris part à 156 luttes de rondelles lors des matchs qu'il a disputé avec le Canadien l'an dernier.

Il a été particulièrement dominant lors de ses situations, remportant 55,1% d'entres elles. Seul Philip Danault, avec une efficacité de 59,7% a mieux fait que le joueur droitier de 5 pieds 10 pouces et 179 livres.

Considérant cela, Weal avoue qu'il regarde beaucoup de vidéos pour parfaire sa maîtrise aux mises en jeu :

« Je regarde des vidéos, mais je ne fais pas vraiment d'exercices de mises en jeu. Tu ne peux pas faire ça 12 mois par année. Ça a l'air banal, mais prendre des mises en jeu, c'est dur pour le bas du dos.

Tu es toujours penché et tu surutilises certains muscles dans un mouvement qui n'est pas nécessairement naturel. »

« Ça prend du repos. Surtout pour un gars de ma charpente qui affronte des centres de 225 livres », a-t-il ajouté.

Bref, quand on constate tout ce que fait de bien Jordan Weal pour le Canadien, on comprend pourquoi Claude Julien le tient en haute estime.

C'est maintenant à lui de prouver qu'il a bel et bien sa place avec l'équipe, car comme nous mentionnions plus tôt, il a davantage à perdre qu'à gagner dans les prochaines semaines du camp.

Disons qu'au moment d'écrire ces lignes, il est difficile d'écarter Weal de l'alignement 2019-20 du CH.

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