Beaucoup de pourparlers pour le retour des Nordiques
Avec l'ajout d'une équipe à Seattle qui est de plus en plus probable, la ville de Québec devra attendre encore pour voir le retour des Nordiques.
Aucune ligue de sport professionnel en Amérique du Nord a plus de 32 équipes et soyons honnête, ça ne devrait pas arriver dans la LNH dans un avenir rapproché.
L'expansion de Seattle équilibrerait les associations de l'Est et de l'Ouest à 16 équipes chacune. Mais selon le Washington post, il y a de l'espoir pour Québec et Gary Bettman, malgré son manque d'intérêt à relocaliser une équipe, devra se faire à l'idée un jour ou l'autre.
En effet, la meilleure chance de revoir les Nordiques est par une relocalisation et l'association de l'Est à quelques candidats; les Hurricanes de la Caroline, les Panthers de la Floride et les Sénateurs d'Ottawa.
Les Capitals et le Canadien ont croisé le fer dans la vieille capitale en match pré-saison et Alex Ovechkin s'est prononcé sur le marché de Québec:
Pierre-Karl Péladeau n'a pas manqué sa chance de se montrer le bout du nez lors de cet affrontement pour vendre le marché de Québec. Voici sa réponse lorsqu'il a été questionné à propos de ce que signifie l'expansion de Seattle pour Québec:
Il y a un marché de hockey, mais pas dans certaines villes qui possèdent une équipe. Je ne dirai pas que leurs arénas sont vides, mais ils sont loin d'être pleins. »
Selon Jeremy Jacobs, le propriétaire des Bruins, le marché de Québec serait le plus petit de la ligue quand on se fie au pourcentage moyen d'une population qui est partisane de hockey.
Le fait que le Canadien compte beaucoup de partisans de la capitale joue aussi pour beaucoup puisqu'il n'y a que 800 000 habitants dans la région métropolitaine de Québec, ce qui est encore plus petit que Winnipeg, le plus petit marché de la LNH en ce moment.
Québec devra se démarquer d'une autre façon selon lui.
Considérant l'influence de Jacob au bureau des gouverneurs de la LNH, lui qui en est le président, ces arguments n'inspirent pas confiance en ce qui est des espoirs de revoir une équipe à Québec.
Selon Péladeau, le marché rejoindrait plus vers les 2,5 millions de gens, ce qui inclut une partie de l'est du Québec et qui veut dire par le fait même que les partisans seraient prêts à faire deux heures de route régulièrement pour aller voir leur équipe.
En résumé, la LNH et Pierre-Karl Péladeau n'ont pas la même vision des choses et c'est ça qui pose problème en vue du retour des Nordiques, puisque c'est la LNH qui décide au bout du compte. Et vous, êtes-vous pour ou contre le retour d'une équipe à Québec?
