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Le patron des Sens Michael Andlauer dit qu'il n'a aucun plaisir: un ancien des Canadiens de Montréal en plus

PUBLICATION
Mathieu Charbonneau
13 octobre 2024  (16h51)
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Lorsque Michael Andlauer a acheté les Sénateurs d'Ottawa, plusieurs pensaient que l'organisation allait faire un autre gros bond dans son développement.

Les choses ont en effet beaucoup bougé depuis qu'il est à la tête de la franchise. Il y a eu un gros remaniement au niveau du personnel hockey et le projet de nouvel amphithéâtre dans le centre-ville d'Ottawa a pris une nouvelle vitesse.

S'il a fait un bon travail depuis son achat, le nouveau propriétaire ne s'en cache pas: il n'a pas encore de plaisir dans son nouveau rôle. C'est ce qu'il a avoué à Renaud Lavoie ce samedi, en marge de l'affrontement de son club contre son ancienne formation au Centre Bell. On se rappelle que Andlauer était, avant d'acheter les Sens, propriétaire minoritaire du CH.

TVA Sports - «Non, je n'ai pas de plaisir» - Michael Andlauer

Le patron des Sénateurs d'Ottawa n'a pas de plaisir: est-ce qu'il s'ennuie de ses années avec les Canadiens de Montréal?

« Quelqu'un m'a demandé l'autre jour : "Are you having fun? (T'amuses-tu?)" Je dis non! J'apprécie énormément mon travail, ne me méprends pas, mais "having fun", c'est quand tu commences à gagner. »

- Michael Andlauer

Depuis leur parcours Cendrillon lors des séries de 2017, rien ne va plus à Ottawa. Tellement que le club a amorcé une reconstruction qui ne semble pas encore avoir atteint son apogée.

En effet, à chaque début de saison, les espoirs sont grands pour les Sens. Les résultats sont toutefois souvent en deçà des attentes alors que le club ne semble pas capable de jouer au niveau attendu.

Andlauer fait donc maintenant confiance à Steve Staios afin de redresser la barre. Il lui a non seulement donné le rôle de DG du club, mais aussi celui de président des opérations hockey. S'il est en contact constant avec son homme de hockey, celui-ci a les pleins pouvoirs sur la gestion du club.

« Je suis impliqué, je suis passionné, a-t-il reconnu. Je parle au président des opérations affaires. Je parle avec Steve Staios tous les jours. Mais ce sont eux les responsables. L'imputabilité, ça commence et se termine avec eux. Je suis une conscience pour eux. Je leur donne mon opinion et, ensuite, ils prennent une décision.»à

- Michael Andlauer

Il sera intéressant de voir si, après une diète de séries de huit saisons, le club réussira à être compétitif dans une division Atlantique qui est féroce. Avec, entre autres, les Maple Leafs de Toronto, le Lightning de Tampa Bay, les Bruins de Boston et les Panthers de la Floride, se faufiler dans le portrait des séries sera difficile. Surtout s'ils jouent comme ils ont joué samedi soir à Montréal, soit sans émotions.

Et déjà les partisans n'aiment pas comment l'équipe joue.

Rappelons d'ailleurs que Michael Andlauer est un ancien actionnaire du Canadien de Montréal, qui a contribué à l'embauche d'un certain Kent Hughes. Je me demande s'il était jaloux, hier soir, à voir aller le Tricolore au Centre Bell contre ses propres Sens.

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