Ses intentions sont claires!
Patrick Roy n'a jamais caché son attachement pour l'organisation du Canadien de Montréal.
L'ancien gardien du Tricolore et de l'Avalanche est maintenant revenu avec les Remparts de Québec, mais il avait un message clair à livrer en entrevue avec Kevin Dubé du Journal de Québec
« C'est sûr que la porte va toujours être ouverte pour la direction du Canadien. Ça, il n'y a aucun doute dans mon esprit. Je l'ai toujours dit que l'Avalanche et le Canadien sont deux organisations auxquelles je voue beaucoup de respect en raison du fait que j'ai évolué pour eux.
Si un jour je reçois un appel de M. Molson, je vais écouter avec beaucoup d'intérêt. »
Si un jour je reçois un appel de M. Molson, je vais écouter avec beaucoup d'intérêt. »
Quel poste convoiterait-il, entraîneur-chef ou directeur général?
Lorsque questionné à ce sujet, le grand #33 avait ceci à répondre:
« Je serais à l'écoute si l'on m'offrait le job de directeur général du Canadien, mais, non, je ne souhaite pas de mal à l'homme actuel en place, Marc Bergevin. Je suis persuadé qu'il travaille extrêmement fort et qu'il fait tout pour ramener cette équipe en séries éliminatoires.
Je suis convaincu que ça fait partie de ses objectifs à court terme. Je lui souhaite bonne chance, mais, oui, c'est sûr que la porte est ouverte de mon côté. »
Je suis convaincu que ça fait partie de ses objectifs à court terme. Je lui souhaite bonne chance, mais, oui, c'est sûr que la porte est ouverte de mon côté. »
Roy est en paix avec sa décision de quitter l'Avalanche de façon abrupte.
« Quand j'ai remis ma démission avec l'Avalanche, j'ai tout jeté ce que j'avais de coaching, tout mis aux poubelles. Pour moi, c'était fini. Dans ma tête, c'était comme ça.
Quand tu prends une décision comme celle que j'ai prise, il faut que tu sois conscient qu'il y a de grosses chances que ce soit terminé. Dans ma tête, je ne serais plus jamais entraîneur-chef nulle part. »
Quand tu prends une décision comme celle que j'ai prise, il faut que tu sois conscient qu'il y a de grosses chances que ce soit terminé. Dans ma tête, je ne serais plus jamais entraîneur-chef nulle part. »
Il sourit son retour derrière le banc des Remparts après une pause du hockey de deux ans.
« Quand Jacques Tanguay m'a rappelé, ç'a brassé beaucoup de choses dans ma tête. À un moment donné je me suis dit que ça allait me permettre de finir ce que j'ai le sentiment de ne pas avoir terminé avec les Remparts. Je suis content d'être de retour. »
Roy ne sait pas si des succès derrière le banc des Remparts lui rouvrirait des portes dans la LNH un jour, mais il assure qu'il est revenu à Québec pour les bonnes raisons.
Il est conscient que ce qu'il a fait au Colorado lui a fermé beaucoup de portes, peut-être pas partout, mais à beaucoup de places.
Il est néanmoins satisfait d'être de retour chez lui, dans sa ville, et retrouver son groupe d'amis avec qui il se plaît beaucoup dans un environnement de travail qu'il adore.
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