Les amateurs sont en majorité d'accord pour dire que le retour que Marc Bergevin a réussi à avoir est excellent. Pourtant, si l'on compare avec l'échange de Jeff Skinner ou celle d'Erik Karlsson, le Canadien a eu le dessus haut la main.
À quoi peut-on attribuer une telle valeur pour l'ancien capitaine des Habs alors que le défenseur le plus offensif de la ligue semble être parti pour des bouchées de pain?
Nous croyons que Max lui-même est en grande partie responsable de sa grande valeur marchande.
Il semble de plus en plus plausible qu'il ait demandé à être échangé depuis un bon moment déjà, avec les déclarations de Geoff Molson et le refus de Pacioretty de commenter la situation.
Mais l'ancien #67 a tout de même continué de dire partout, en embarquant son agent Allan Walsh dans son jeu, qu'il voulait à tout prix rester un membre du Canadien de Montréal et signer une entente à long terme.
Ceci engendre cela, il était difficile pour un autre directeur gérant de négocier avec Marc Bergevin puisque ce dernier avait le gros bout du bâton.
Prenez l'exemple d'Erik Karlsson, qui a refusé une prolongation de contrat de 11 millions de dollars par année avec les Sénateurs, tirant droit dans le pied de son directeur général Pierre Dorion en lui enlevant tout son pouvoir de négociation.
Nombreux seront les amateurs frustrés par le départ de leur ancien capitaine dans de telles circonstances, mais rappelez-vous que Max Pacioretty est parti en gentleman, aidant du même coup une organisation qui lui tient à coeur.
S'il vous vient envie de le huer à sa prochaine présence au Centre Bell, nous espérons qu'au contraire, les partisans présents feront preuve de maturité en lui faisant une belle ovation.