Juraj Slafkovsky dénonce une situation toxique avec laquelle il doit composer
Il n'est pas rare d'entendre que jouer à Montréal n'est pas pour tout le monde, mais à ce sujet, Juraj Slafkovsky en avait long à dire.
En plus de la langue et du climat, la pression provenant autant des partisans que des médias est assez intense.
Il n'empêche que, selon Slafkovsky, cette pression n'est pas comparable à ce qu'il vit lorsqu'il est en Slovaquie.
Dans un entretien avec Arpon Basu pour le compte The Athletic, le slovaque a comparé les deux marchés.
On comprend que la vie de Slaf à Montréal et en Slovaquie est totalement différente.
Ici, il peut aller à l'épicerie ou faire ses trucs sans trop se faire déranger. Mais lorsqu'il est chez lui, c'est une tout autre histoire...
Juraj Slafkovsky se vide le coeur sur la pression en Slovaquie
Il faut savoir que le numéro 20 du CH est une grande vedette dans son pays. Il est rarement tranquille lorsqu'il se promène et trouve le tout très lourd. Il a même utilisé le mot, comme le rappelle Charles-Alexis Brisebois du site DLC, le mot toxique pour imager la couverture médiatique à son endroit dans son pays natal.
À titre d'exemple, en Slovaquie, les gens savent où il habite. C'est très lourd pour lui et sa famille car plusieurs partisans viennent cogner à sa porte pour le rencontrer. Il est heureux qu'à Montréal, son intimité ait été conservée. Il peut donc se concentrer sur son jeu sans avoir à se soucier des facteurs externes.
Il est certain qu'il y a une pression à Montréal, mais selon le principal intéressé, elle est bien moins pire qu'ailleurs.
Arriver à Montréal en étant le 1er choix au total d'un encan aurait pu en effrayer plusieurs. Lui, ça ne semble pas l'avoir dérangé, et nous l'avons vu depuis son arrivé avec le club. Malgré les critiques alors que son jeu au début de sa carrière laissait à désirer, il a su faire fi de la tension externe afin de se concentrer sur sa propre pression.
Il est donc intéressant de voir comment la situation dans son pays semble avoir forgé son caractère. C'est pour le mieux car il a su passer au travers de difficultés comme des blessures et des mauvais rendements pour devenir le joueur qu'il est aujourd'hui.
Il est à se demander si Shane Wright aurait pu faire de même...
Source: DansLesCoulisses
Juraj Slafkovsky : une couverture médiatique «toxique» en Slovaquie à ses yeux
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| Juraj Slafkovsky | 1557 | 75.1 % |
| Shane Wright | 118 | 5.7 % |
| Logan Cooley | 336 | 16.2 % |
| Simon Nemec | 62 | 3 % |
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