Et ce, spécialement lorsqu'elles possèdent quelques Québécois.
Ce fut encore le cas samedi soir, alors que Jonathan Bernier a volé le match à lui seul pour les Red Wings.
Le Tricolore est présentement dans le portrait des séries éliminatoires, mais il pourrait être encore mieux classé si ce n'était pas de cette fâcheuse tendance à prendre les équipes de fond de classement à la légère.
En effet, les hommes de Claude Julien ont une fiche négative de 7-8-2 contre des adversaires très prenables, ce qui est inacceptable.
Est-ce un manque de préparation, ou simplement de la malchance? La première option semble être la bonne.
Dans le match de samedi contre les Red Wings, le Canadien a écopé de trois pénalités en zone offensive, dont une qui a coûté le but de la victoire.
Évidemment, le CH aurait probablement mérité plus d'un avantage numérique, entre autres lorsqu'on a fait trébucher Ryan Poehling ou bien quand Cale Fleury a été atteint au visage par le bâton d'un adversaire, mais tout ça fait partie de l'adversité qu'il y a dans un match de hockey.
Ce n'est pas une excuse valable, surtout lorsque l'on ne marque qu'un seul but dans le match, dans la dernière minute de jeu, contre la pire défensive de la LNH.
Le Tricolore devra freiner cette fâcheuse tendance s'il veut se frayer un chemin jusqu'au bal printanier, parce que plusieurs de ses rivaux de section qui sont présentement derrière lui au classement.
Notamment les Maple Leafs et le Lightning, ne tarderont pas à ouvrir la machine et les dépasser sans jamais regarder derrière.