ce sont tous des noms que vous avez vu maintes et maintes fois lors de la saison morte en raison de leur situation contractuelle difficile.
En effet, leur statut d'agents libres avec restriction (et sans droit à l'arbitrage) ainsi que leur talent d'exception font en sorte qu'il est difficile, lors des négociations, de trouver un terrain d'entente convenable pour les deux parties.
Dans cette même situation, on peut y ajouter le nom l'attaquant des Canucks, Brock Boeser, qui est également sans contrat depuis le 1er juillet dernier.
Or, contrairement à ce que l'organisation des Canucks a laissé véhiculer il y a quelques jours, les négociations entre le clan Boeser et celui de Vancouver ne semblent pas vouloir avancer dans la bonne direction, selon ce que Sportsnet a appris :
C'est qu'en plus de ne pas s'entendre sur les modalités d'un futur contrat, le directeur général Jim Benning a les mains liées, lui qui ne dispose que de quatre millions de dollars (et des poussières) d'espace sur sa masse salariale pour mettre son choix de premier tour en 2015, le 23e au total, sous contrat.
Boeser, qui vient d'inscrire 29 et 26 filets à ses deux premières campagnes en carrière dans le circuit Bettman, devrait, dans les faits, devenir l'attaquant le mieux payé de son équipe.
Au moment d'écrire ces lignes, le joueur qui mérite ce titre chez la formation de la Colombie-Britannique est le Suédois Loui Eriksson, qui remporte six millions de dollars annuellement.
Hormis son talent pour faire scintiller la lumière rouge, l'attaquant de 22 ans a réussi à noircir la feuille de pointage à 116 reprises lors des 140 matchs auxquels il a pris part, entre octobre 2017 et avril 2019.
Rappelons qu'à chacune de ses deux saisons dans la LNH, le natif de Burnsville au Minnesota a été victime de quelques blessures l'ayant limité à 62 parties en 2017-2018 et 69 parties l'année suivante.
Décidément, si les deux parties ne décident pas de mettre de l'eau dans leur vin un jour où l'autre, l'ailier droit américain de 6 pieds 1 pouce et 208 livres pourrait attendre quelques semaines, voir quelques mois, avant de renouer avec l'action de la LNH.
Si vous voulez notre avis, afin d'aider la situation de son DG et de son équipe, Brock Boeser devrait se résoudre à accepter un contrat de transition de deux saisons à un salaire annuel se situant entre trois et quatre millions de dollars.
D'autant plus qu'avec uniquement deux campagnes derrière la cravate, le produit de l'Université North Dakota dans la NCAA a encore des choses à prouver dans la meilleure ligue au monde.