C'est d'ailleurs dans cet optique que le circuit Bettman a organisé un mini-match de trois contre trois opposant les meilleurs joueuses canadiennes à celles des États-Unis dans le cadre du plus récent Match des Étoiles de la LNH.
Sachant cela, il serait négligeant de notre part de ne pas mettre sous les projecteurs les exploits des hockeyeuses, surtout lorsqu'ils concernent une Québécoise bien de chez nous :
En effet, la Québécoise de 22 ans, Élizabeth Giguère, a remporté le trophée Patty Kazmaier remis annuellement à la meilleure joueuse de la saison régulière dans la NCAA, elle qui s'aligne pour les Golden Knights de l'Université Clarkson, établie dans l'état de New York.
Giguère, native de la région de Québec, aura dû attendre avant de remporter ce prestigieux honneur, elle qui avait été en nomination l'an dernier pour ce dernier.
C'est fort d'une prestation de 66 points (deuxième meilleur total du circuit), dont 37 buts (meilleur total du circuit), en 37 rencontres qu'elle est devenue la troisième Québécoise après Sarah Vaillancourt (2008) et Anne-Renée Desbiens (2017) à se mériter ce prix.
C'est d'ailleurs en direct de Youtube que l'athlète de 5 pieds 10 pouces a appris son couronnement, alors que la cérémonie initiale fut annulée en raison du coronavirus, ce qui ne l'a pas empêchée de se réjouir de son exploit :
Au même titre que la joueuse elle-même, l'Université Clarkson a particulièrement été dominante cette saison, elle qui s'est méritée une fiche de 25-6-6 et c'est dans cette même veine que l'ancienne du Cégep Limoilou a tenu à donner du crédit à ses coéquipières :
Évidemment, la conversation a dérivé sur la crise mondiale de la COVID-19 et Giguère tente de s'occuper comme elle le peut alors qu'elle est toujours aux États-Unis au moment d'écrire ces lignes :
D'ailleurs, la saison de la Québécoise a pris une fin abrupte dans l'avion alors qu'elle et son équipe se rendaient à Madison pour y affronter les Badgers du Wisconsin :
Bref, mince consolation, Élizabeth Giguère pourra disputer une quatrième et dernière saison l'an prochain avec Clarkson, elle qui devrait encore une fois tout fracasser sur son passage si l'on se fie à sa production de 210 points en 118 rencontres (moyenne de 1,78 point par joute), en plus d'une fiche de plus-153, depuis ses débuts dans la NCAA.
Avant de conclure, à noter qu'une autre Québécoise s'illustre pour l'Université Clarkson, alors que la drummondvilloise Gabrielle David a récolté 38 points en 37 joutes à sa campagne recrue pour les Golden Knights en 2019-20, soit le deuxième meilleur total de son équipe derrière Giguère.
Parions que sa production connaîtra une hausse significative dès l'an prochain et pourra également rendre le Québec particulièrement fier!