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Un changement d'approche à prévoir au niveau des offres hostiles?

PUBLICATION
Annie C.
24 août 2019  (15h17)
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Il ne reste que quelques semaines avant l'ouverture des camps d'entraînement de la Ligue nationale de hockey.

Plusieurs jeunes joueurs vedettes sont toujours dans l'incertitude vis-à-vis une nouvelle entente.

Au sommet de cette chaîne, on y retrouve Mitch Marner. Étant têtu et cherchant, semble-t-il, à obtenir 10 à 11 millions de dollars par année de Toronto, son cas demeure toujours en attente de règlement. Matthew Tkachuk, de Calgary, ne cherche pas moins que cela.

Brayden Point, Patrik Laine et Mikko Rantanen sont également en ligne pour obtenir d'énormes chèques de paie, et les joueurs ou les équipes semblent attendre que Marner mette la barre cet été.

En effet, avec tout le talent que représentent ces joueurs, pourquoi n'y a-t-il pas eu plus d'offres hostiles de déposées durant l'été?

Le journaliste Jeff Marek s'est penché sur la question, vendredi, sur les ondes de Sportsnet 590. Selon lui, les directeurs généraux disposent de beaucoup plus de marge de manoeuvre durant l'été versus le début de la saison.

Lorsque la limite approche, il est beaucoup plus difficile de conclure de grosses transactions et la plupart des équipes ont déjà tous leurs pions en place pour la saison régulière.

« Cette pensée a toujours été présente. Pourquoi soumettre une offre hostile en juillet à une équipe qui peut l'égaler? », a-t-il mentionné.

« Si tu veux déposer une offre hostile, que ce soit pour faire mal à l'équipe ou parce que tu veux vraiment le joueur, pourquoi ne pas le faire au début de la saison alors que tu peux vraiment faire figer une formation? »
, a-t-il ajouté.

D'autant plus qu'avec la situation actuelle entourant les agents libres sans restriction, il s'agirait, sans l'ombre d'un doute, d'une stratégie qui pourrait avoir un impact sur certaines formations qui peinent déjà à manoeuvrer leur portefeuille.

Toujours selon Marek, il faut s'attendre à ce que l'approche vis-à-vis les offres hostiles change. Les équipes embauchent du personnel qui sort des sentiers battus, de façon à ce que la stratégie soit plus aggressive et vue autrement.

Par exemple, Alexandra Mandrycky, une bachelière en génie industriel de Georgia Tech, a été mandatée par l'équipe d'expansion de Seattle à titre de directrice de l'administration hockey.

« Pour cette raison, je crois qu'on verra un changement dans la façon d'approcher les offres hostiles au sein des équipes »
, a déclaré Marek.

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