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Un avenir très sombre à Détroit : Une reconstruction à l'image des Oilers ou des Sabres?

PUBLICATION
Mathieu Bouchard-Racine
9 juillet 2020  (13h08)
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Lorsqu'une équipe se fait vieillissante et accumule les défaites, une reconstruction complète est souvent très populaire.

C'est un processus qui consiste à vendre les joueurs réguliers de l'équipe en conservant les services de quelques-uns et accumuler les choix au repêchage pour bâtir une formation de qualité dans l'avenir.

Si cette méthode permet l'apparition de formations d'élite, ce n'est toutefois pas un plan aux résultats garantis.

Parfois, une équipe tarde à atteindre l'objectif initial et même après une décennie, on parle encore de patience et de reconstruction. Parlons-en aux Sabres de Buffalo et aux Oilers d'Edmonton.

Les Red Wings, qui ont commencé leur reconstruction en 2017, ont le problème majeur de ne pas disposer de vétérans de taille pour obtenir de jeunes espoirs et des premiers choix au repêchage, ce qui ralentit considérablement la chose.

Après les échanges de Tomas Tatar, Gustav Nyquist et Andreas Athanasiou, il ne reste plus grand-chose à Steve Yzerman à liquider.

La banque d'espoirs de l'organisation n'est pas mauvaise, elle qui se classait au neuvième rang de la LNH, aux yeux de The Athletic.

Elle peut compter sur Filip Zadina, Joseph Veleno et Michael Rasmussen à l'attaque, notamment et sur Filip Hronek, Moritz Seider, Jarred McIsaac et Jonathan Berggren à la ligne bleue.

Il faut également noter la présence future du quatrième choix au total, qui s'ajoutera à ces noms. On parle de très bons joueurs pour le futur, mais ceux-ci n'arriveront pas à se développer convenablement avant 2021-2022, approximativement.

La HockeyTown peut au moins compter sur Dylan Larkin, Tyler Bertuzzi et Anthony Mantha, qui forment un noyau essentiel pour l'avenir de l'équipe.

Toutefois, rien ne dit que ces joueurs auront un impact important dans l'avenir et les Wings comptent uniquement là-dessus, malheureusement.

De plus, la bande à Larkin ne compte sur aucun jeune gardien d'un vrai potentiel dans ses rangs, ce qui rend le casse-tête plus complexe.

Yaroslav Askarov, déjà populaire en vue du repêchage, ferait sans doute l'affaire, mais on serait privé d'un attaquant ou d'un défenseur de qualité et les besoins en ce sens se font pressants.

En bref, les partisans des Red Wings n'auront pas besoin du Petit Robert pour connaître la définition du mot patience.

De longs moments sans série attendent le club historique où jouaient les légendes Niklas Lidstrom, Gordie Howe et Pavel Datsyuk.

Crédit The Athletic :
Wheeler's 2020 NHL prospect pool rankings: No. 1 Los Angeles Kings

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