Si c'était à refaire, Karl Alzner y penserait deux fois

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Annie C.
5 octobre 2019 (15h43)

C'est un plan qui était déjà dessiné d'avance pour le début de la saison.

En effet, il aurait été très surprenant de voir le défenseur Karl Alzner se tailler un poste au sein de l'alignement, surtout après que sa signature se soit avérée être une déception.

Dans une entrevue accordée à Richard Labbé du journal La Presse, le défenseur admet qu'il prendrait le temps d'y repenser deux fois avant d'apposer sa signature sur ce contrat.

Malgré le fait qu'il était le meilleur défenseur disponible en 2017, son contrat d'une valeur de 23 millions de dollars sur cinq ans est devenu tout simplement trop lourd sur la masse salariale.

En plus de cela, sa première saison n'a pas été impressionnante, car il n'avait que 12 points, un différentiel de -7 et un nombre incalculable de revirements.

Alzner a dû se rendre à l'évidence, il n'y a plus de place pour lui dans l'organisation du Tricolore. La jeunesse est de mise et c'est ce qui fait en sorte que le défenseur restera probablement dans les mineurs pour les années à venir.

« Je crois aussi que le Canadien s'est engagé dans une nouvelle voie après la première année de mon contrat. Ça ne m'a pas aidé. Le Canadien veut maintenant un autre type de joueur. »

D'un autre côté, le directeur général des Canadiens de Montréal réfléchirait probablement un peu plus sur l'impact d'un tel contrat dans son organisation. Cependant, les apparences sont trompeuses. Alzner avait bien performé à Washington avant d'être sur la pente descendante à Montréal.

« Si j'avais su que le Canadien allait emprunter cette direction, j'aurais envisagé d'autres options. En plus, j'ai pris part à l'une des pires saisons de l'histoire du club (2017-2018) et, quand ça arrive, c'est sûr qu'il y a des changements par la suite. J'ai fait partie de ceux qui ont écopé. »

Le défenseur ne sait pas ce que l'avenir lui réserve, pour l'instant il prend son mal en patience et tente tant bien que mal de garder le moral.

« Je ne suis pas content, je suis fâché de la situation, je suis ébranlé. Mais je ne vais pas me laisser atteindre par ça; à mon âge, je sais qu'il me reste encore quelques années, peut-être, pour avoir un impact dans la LNH, et je veux m'assurer de bien utiliser les années qu'il me reste, a-t-il déclaré. »

« C'est ce bout-là qui est frustrant, mais je ne vais pas me mettre à bouder ici à Laval. Je ne l'ai jamais fait, et je n'aime pas ceux qui le font. Et je vais continuer avec le sourire, en m'accrochant aux choses qui sont positives. Ici, la pression n'est pas la même. Je peux me concentrer sur le hockey et me concentrer sur ma famille aussi. »

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