Ils se font entendre encore plus en ce début de Championnat du monde junior. L'attaquant du Canada ne produit pas offensivement alors que sa formation a inscrit 17 buts en deux rencontres. Mais les chiffres ne veulent pas tout dire, loin de là.
Il faut d'abord, encore une fois, mettre le tout en contexte. Wright n'a que 17 ans alors qu'on dit souvent que ce tournoi est dominé par les jeunes de 19 ans.
Il est placé au centre du premier trio de l'équipe, ce qui est rarement sinon jamais arrivé pour jeune de son âge au Championnat du monde junior avec la formation canadienne.
Il doit donc composer avec cette pression d'être un joueur dominant en plus d'être un meneur de la formation.
S'il est vrai qu'il ne remplit pas le filet, il fait un bon travail défensivement dans l'ombre pendant que ses compagnons de trio s'inscrivent sur la feuille de pointage.
Cole Perfetti mène le tournoi avec six points et Mavrik Bourque a récolté deux points hier soir à ses côtés.
Sur le but de l'attaquant des Cataractes de Shawinigan, le 11e de son pays, Wright n'a pas obtenu de point, mais il a attaqué le filet et s'est posté devant le gardien autrichien, ce qui a ouvert la porte à Bourque.
Dave Cameron est un homme qui porte beaucoup attention aux détails, et ce genre de jeu devrait plaire à l'entraîneur.
Ceci étant dit, de son propre aveu, il aimerait en donner plus offensivement et il peut le faire tout en gardant un bon rendement offensif. Souvent comparé à Patrice Bergeron, tout comme ce dernier, l'espoir pour le prochain repêchage de la LNH peut connaître des soirées plus productives en attaque.
Il doit tout simplement arrêter de trop réfléchir et envoyer des rondelles au filet. On le voit souvent très généreux avec ses compagnons de trio.
Malgré tout, de par son excellence en défense et de par son attention aux petits détails, on peut dire qu'il fait honneur au joueur à qui il est comparé, Patrice Bergeron.
Le tournoi est loin d'être fini et même s'il devait mal se terminer pour Wright, cela ne veut pas dire grand-chose, car des joueurs peuvent connaître du succès dans la LNH sans avoir dominé au mondial junior. Parlez-en à Cole Caufield...