Révélations importantes de Patrick Roy concernant le Canadien de Montréal

PUBLICATION

Francois Dumas
17 décembre 2022 (20h32)

De ses débuts comme gardien avec le Canadien jusqu'à son passage derrière le banc des Remparts de Québec et celui de l'Avalanche du Colorado, on a toujours reconnu Patrick Roy comme une personne qui avait la réputation de se tenir debout et aussi d'être solide comme un roc.

Cependant, comme le rapporte mon collègue Alexandre Desrosiers, du site Rumeursdetransaction.com, le gagnant de quatre Coupes Stanley y est allé de quelques révélations assez étonnantes lors de son passage au balado La Poche Bleue.

En compagnie de Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre, Roy a déclaré que lorsque le Canadien l'a échangé à l'Avalanche du Colorado en décembre 1995, il a vécu une période très difficile, mais heureusement, il était bien entouré et il a eu beaucoup d'aide de ses proches pour pouvoir traverser ces moments difficiles.

« Je me souviens que, des fois, je devenais les yeux plein d'eau dans l'avion. Je m'ennuyais de Montréal. Généralement, après un voyage, ma femme Michèle venait me chercher. Mais cette fois-là, je suis revenu avec Pierre Lacroix. C'était mon DG, mais c'était surtout un ami et mon ancien agent. Je lui ai dit que j'avais peur de décevoir. Pierre m'a regardé et m'a dit: "Veux-tu bien arrêter ça? Sois toi-même pis tout va bien aller." À partir de ce moment-là, je me suis enlevé de la pression.

Mon voisin immédiat au Colorado, c'était Mike Keane. On voyageait ensemble. On est devenu de très bons amis. Il m'a aidé dans tout ça. »

Il s'ennuyait de Montréal, et on peut le comprendre. On l'oublie trop facilement, mais c'est toute une épreuve à vivre d'être échangé dans une nouvelle ville.

Par la suite, Roy est allé encore plus loin dans ses révélations en mentionnant qu'il a découvert qu'il était claustrophobe lors de son séjour au Colorado et c'est aussi à ce moment-là qu'il a commencé à souffrir d'anxiété.

« C'est au Colorado que j'ai découvert que j'étais claustrophobe. Michel Lefebvre faisait mes masques. Une fois, il m'a mis du plâtre dans la face pour faire mon moule. Je devais respirer juste par une paille. J'ai vécu mon premier épisode! Le deuxième, je m'étais blessé au cou et je devais passer une IRM [imagerie par résonance magnétique]. J'ai regardé le docteur et lui ai dit: "Désolé, mais je ne peux pas faire ça!"

C'est là que j'ai découvert que je souffrais d'anxiété. À cette époque, on ne connaissait pas ça. C'était un autre temps. Comme avec les commotions. Le soigneur te disait: "Prends une douche et deux Tylenols pis va te coucher. Ça va aller mieux demain." »

Quand même étonnant un peu quand on connaît le caractère de l'homme et on s'aperçoit avant tout qu'il s'agit d'un être humain comme les autres. Mais ce qui frappe dans ses propos, c'est à quel point la LNH est maintenant à des années-lumière de ce qu'elle était à l'époque en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale.

Vraiment courageux de sa part, et c'est important d'en parler parce que ça peut réellement inspirer bien des gens.

Pour écouter l'épisode de La Poche Bleue avec Patrick Roy, cliquez ci-dessous.

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