Qui prendra le risque de sélectionner le Québécois Hendrix Lapierre?
En début de saison, les recruteurs de la Ligue nationale de hockey prévoyaient une sélection hâtive au prochain repêchage pour Hendrix Lapierre.
En effet, le top-5 était atteignable pour ce jeune joueur de 18 ans. Cependant, les blessures sont venues brouiller les cartes dans son cas.
Celui qui porte l'uniforme des Saguenéens de Chicoutimi au sein de la LHJMQ n'a pas disputé de rencontre depuis le 21 novembre dernier. On lui avait alors diagnostiqué un problème cervical qui a finalement été traité avec succès.
Cet espoir se doit donc de tout faire pour rassurer les différentes organisations du circuit Bettman qu'il redeviendra un joueur avec un immense potentiel.
« Je leur dis que ça va super bien maintenant. Que ça a été une année avec des hauts et des bas, mais que je vais revenir à 100 % l'année prochaine. Que je suis confiant et que je vais arriver au camp pour leur montrer que je peux être le Hendrix Lapierre qu'ils ont vu l'année passée », a notamment mentionné le joueur de centre lors d'une entrevue accordée à RDS.
Le journaliste Mikaël Filion a également interrogé quelques recruteurs afin d'obtenir l'heure juste concernant l'athlète originaire de Gatineau. Ceux qui ont accepté de lui parler sont tous unanimes, le rang de sélection de Lapierre a chuté. Même qu'il y en a qui croient qu'il pourrait être sélectionné en deuxième ronde.
Cette blessure subie au mois de novembre fait hésiter plusieurs formations puisqu'elles craignent que Lapierre ne redevienne pas le joueur qu'il était. Ses 62 points en 67 rencontres dans le circuit Courteau, ainsi que ses prestations à la Coupe Hlinka-Gretzky constituent son parcours auquel les recruteurs devront se contenter.
« Cette année, on l'a moins vu, mais il fait des jeux de distribution de rondelle que peu de joueurs sont capables de faire. Il est vraiment ultra créatif, mais ça lui enlève parfois un peu de mentalité de tireur. Il est le premier à le dire, il doit prendre plus confiance à lancer la rondelle au but », a indiqué l'un des recruteurs sondés.
Malgré qu'il soit un fabricant de jeu avec un sens du hockey très développé, Lapierre devait travailler sur son tir. Cet aspect de son jeu, il a eu la chance de le perfectionner durant sa convalescence. Il passait une à deux heures par jour à tirer au but afin d'améliorer son lancer.
« Je pense que c'était vraiment [une question] de technique. J'ai vraiment compris le principe de comment flexer mon bâton de hockey à la bonne place. Avant, on dirait que j'essayais de tirer dans le top [du filet]. Il fallait tout le temps que ce soit dans le top et que ce soit beau, mais là c'est vraiment une shot pour scorer » a-t-il confié.
Bref, l'organisation qui prendra le risque de le sélectionner assez tôt pourrait bien effectuer un vol. Le potentiel est présent et son sens du hockey est bien développé. De plus, le principal intéressé est déterminé à devenir un athlète dominant.
Crédit : RDS
