Quel impact auront les Québécois chez le Tricolore?
Serge Savard a déjà dit « On peut gagner en anglais, mais on ne peut perdre en anglais ».
De sages paroles pour guider les DGs du CH durant leurs années en poste. Néanmoins, en même temps de se rendre en finale de la Coupe Stanley, l'organisation des Canadiens a également subi la controverse du manque de Québécois dans son alignement.
Comme on apprend de ses leçons, Marc Bergevin a frappé trois fois cet été pour atteindre des Québécois et les ramener au bercail. On les connait déjà, David Savard, Mathieu Perreault et Cedric Paquette s'amènent dans la Belle Province pour l'année et peut-être plus.
Même si ces joueurs nous paraissent familiers, ils ne sont pas du calibre à offrir la Coupe Stanley au Tricolore. Quoique deux d'entre eux l'ont gagné avec le Lightning tout récemment.
Cela dit, on peut se questionner, mise à part leur lieu de naissance, sur ce qui a bien pu convaincre les Canadiens d'offrir des contrats aux trois hommes. À première vue, ils agissent surtout en tant que remplaçants, afin de compenser des pertes qui nous ont été annoncées durant la saison morte.
David Savard tentera de boucher le trou causé par Shea Weber, Perreault peut s'emparer du rôle de Paul Byron et Paquette est doté d'une énergie intéressante comme le vétéran Corey Perry avait l'habitude de nous montrer.
Dit de cette façon, c'est tout à fait logique, mais que peuvent-ils apporter sur la glace, concrètement?
1) David Savard
Pour ceux qui s'en souviennent, le défenseur a éliminé les Canadiens dans l'uniforme du Lightning en finale de la Coupe Stanley.
Après qu'il ait soulevé le précieux trophée sous le regard humide des partisans du CH, Savard vient prendre un rôle qui malheureusement le dépasse.
Shea Weber sera à jamais irremplaçable et le numéro 58 était l'option la plus simple et la plus rapide pour mettre quelqu'un à droite d'un top-4.
Malgré tout, il peut offrir beaucoup à l'équipe et on sera sans doute soulagé de sa présence dans l'équipe. En sachant que le capitaine est blessé, il ne restait que Jeff Petry pour jouer à droite en défense, ce qui rendait les options moindre.
De plus, Savard a joué sur l'une des deux premières paires pendant plusieurs années à Columbus. Il a été un leader invisible chez les Jackets, en étant le plus âgé des Seth Jones, Zach Werenski et Ryan Murray à une certaine époque.
Il serait un partenaire idéal pour un certain Alexander Romanov, qui aura besoin d'une chaise plus stable pour son avenir.
2) Cédric Paquette
Celui-là, contrairement aux autres Québécois, n'a pas un poste assuré dans l'alignement. Les ailes sont déjà bien comblées et la dernière place au centre sera chaudement disputée entre Perreault, Poehling et lui.
Par contre, on ne voyait pas Perry dans l'alignement à temps plein au moment de sa signature l'an dernier, c'est pourquoi tous les scénarios sont bons.
Avec 366 minutes de pénalité dans sa carrière, Paquette en est un qui peut apporter de l'énergie sur la glace ou même défendre ses coéquipiers comme la saga Scheifele-Evans l'avait imposé.
Bref, s'il ne perce pas la formation lors du premier match, il sera la priorité pour les rencontres intenses et robustes.
3) Mathieu Perreault
Pendant sept ans, Perreault avait une place privilégiée et stable avec les Jets de Winnipeg.
Passé d'un contrat de 4 millions et des poussières à un montant de 950 000$, ce n'est pas bon pour garder les attentes à bonne tension. Toutefois, avec 19 points en 56 matchs l'an dernier, c'est encore un joueur qui peut en donner à l'équipe.
Il peut jouer au centre ou à l'aile, comme pouvait le faire Byron, ce qui offrira de nombreuses possibilités à Dominique Ducharme pour parfaire ses trios.
Celui-là n'est pas une acquisition de 2021, mais il demeure un ajout important pour l'équipe, puisqu'il ne défendait pas le CH en séries et qu'il reviendra au sommet de sa forme au camp d'entraînement. On sait parfaitement ce que Drouin est capable d'offrir et espérons qu'il le fera.
Le numéro 92 a le potentiel pour être le meilleur pointeur de la formation et contrairement aux dernières années, tout ne repose pas sur ses épaules offensivement. L'équipe est pleinement capable de marquer des buts même sans le joueur acquis en retour de Mikhail Sergachev.
Néanmoins, Drouin a ce qu'il faut pour parfaire la profondeur et mener l'équipe encore plus loin. Espérons que les ajouts de Cole Caufield et Mike Hoffman dans cette profondeur étonnante sauront réduire la pression qu'a pu subir Drouin.
L'an prochain, il ne sera probablement plus autant sous les projecteurs, ce sera à lui d'en profiter.
Source: TVA Sports
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