Les séries seront extrêmement difficiles à gagner, surtout que ce sont les Golden Knights de Vegas qui tenteront de faire ce que les Leafs et les Jets ont échoué.
À l'intérieur d'un duel Montréal-Vegas, on peut évidemment associer un duel Suzuki-Pacioretty, membres majeurs de la transaction effectuée il y a quelques années, mais le duel Carey Price contre Marc-Andre Fleury sera particulièrement plaisant à regarder.
D'un côté, il y a le triple champion de la Coupe Stanley, qui figure également parmi les gardiens avec le plus grand nombre de victoires de l'histoire du circuit.
Dans l'autre coin, un gardien de puissance, qui domine les sondages le citant comme le meilleur gardien du monde, tout en ayant le plus important salaire du circuit pour un cerbère.
Il s'agit probablement des deux meilleurs de leur profession dans notre génération. Deux gardiens exceptionnels, qui n'ont certes pas eu le même parcours ni le même style de jeu, mais qui auront marqué les souvenirs des partisans de hockey du 21e siècle.
De cette manière, on s'amuse avec une question bien commune, qui est le meilleur?
Félix Séguin de la famille de TVA Sports s'est lui-même posé la question, en rapportant ce qui différencie le parcours des deux grands portiers. Il faut dire qu'il est particulièrement difficile de comparer le 29 et le 31, autrement que de comparer certains détails.
Pour les statistiques en carrière, Price mène de peu, avec une moyenne de buts alloués de 2,49 et un pourcentage d'arrêt de 0,917 %. Pour le Québécois, les chiffres sont fixés à 2,54 buts par rencontre et 0,913 % d'efficacité.
En gros, on ne peut se fier qu'à ces statistiques, pourtant si importantes chez les gardiens de but.
En ce qui concerne les réalisations, Fleury domine le compte. L'ancien des Penguins de Pittsburgh compte un impressionnant total de trois Coupes Stanley. Du côté de Price, on espère toujours ne pas terminer comme les Luongo, Rinne et Lundqvist, sans bague de la coupe après des carrières époustouflantes.
Par contre, le membre du Tricolore compte un trophée Vézina, un trophée Hart, un William Jennings et un Ted Lindsay à son actif, pendant que « Flower » ne s'est vu que recevoir des nominations au Vézina, comme c'est le cas cette année.
Pour conclure, on ne peut vraiment trancher sur une question entourant le meilleur des deux athlètes.
En effet, on peut dire sans se tromper que Price aurait sans doute gagné la Coupe Stanley s'il avait évolué à Pittsburgh, d'autant plus que Fleury risque fortement de remporter le trophée Vézina cette année, après une saison grandiose à seulement 1,98 buts accordés par joute et 0,928 % d'efficacité.
Le débat devrait donc s'arrêter surtout par le biais de la partisanerie, car décider d'un vainqueur ne serait pas une tâche facile. Arrêtons-nous simplement en disant que ces gardiens demeureront dans l'histoire des plus grands.
Source: TVA Sports
PRICE-FLEURY: QUI EST LE MEILLEUR GARDIEN DE SA GÉNÉRATION?