Propulsé par son attaque, le Lightning a survolé le premier match 5-1 et a ainsi pris l'avance 1-0 dans ce duel de la finale de la Coupe Stanley.
Malgré le pointage, le sort de cette série est loin d'être scellé comme le prouvent les chiffres et le rendement du CH.
Parlons tout d'abord des statistiques qui démontrent que gagner le premier match n'est pas toujours un gage de succès. En fait, c'est tout le contraire lors des dernières années. Les trois plus récents gagnants de la Coupe Stanley, donc le Lightning de Tampa Bay, n'ont pas gagné l'affrontement initial.
Et si l'on parle du Tricolore plus spécifiquement et de la conquête de la coupe de 1993, les Kings de Los Angeles avaient remporté le premier match avant d'en perdre quatre consécutifs.
Certains diront que ce sont des équipes bien différentes à celle du Tricolore, un fait demeure. Si la coupe Stanley ne se gagne pas au mois d'octobre, elle ne se gagne certainement pas lors du premier match de la série finale non plus.
Si on laisse les chiffres de côté pour un instant, un autre fait est ressorti de ce premier match. Le Canadien est loin d'avoir joué son pire match de la saison et a quand même trouvé la façon de retraiter au vestiaire en retard 2-1 après quarante minutes de jeu.
Certes, le Lightning a disputé un bon match, mais les visiteurs n'en ont pas fait assez pour déranger Andrei Vasilevskiy et les défenseurs. Pour la majorité de la soirée, le CH en avait plein les bras dans sa zone et n'arrivait pas à entrer en zone adverse avec la rondelle en contre-attaque.
Le trio Toffoli-Suzuki-Caufield a connu son pire match depuis qu'ils ont été réunis et Jon Cooper en a grandement profité. Ondrej Palat, Brayden Point et Nikita Kucherov se sont amusés à leurs dépens lorsqu'ils étaient sur la patinoire simultanément.
À l'image de l'équipe, ce trio a multiplié les revirements et a nourri la contre-attaque de Tampa Bay à un tel point que Luke Richardson a tenté d'éviter la confrontation en 3e période en changeant sa rotation d'attaquants.
Il devra être bien meilleur, car l'entraîneur-chef de Tampa Bay n'hésitera pas à retenter l'expérience mercredi soir.
La bonne nouvelle pour le CH est que ce n'est qu'un match et qu'il reste beaucoup de hockey à jouer. La troupe de Luke Richardson devra, à l'image de Brendan Gallagher, s'essuyer et recommencer.