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Paul Wilson revient sur la saga Max Pacioretty

PUBLICATION
Mathieu Charbonneau
3 novembre 2020  (9h06)
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C'était à l'automne 2018, durant la nuit qui précédait le tournoi annuel de golf du Canadien qui lançait la saison du Tricolore. Marc Bergevin avait alors transigé son capitaine Max Pacioretty aux Golden Knights de Vegas, transaction qui mettait fin à un été de rumeurs et spéculations envers l'attaquant.

Sur le ondes de TVA Sports, à l'émission Dave Morissette en direct, le vice-président principal, affaires publiques et communications des Canadiens, Paul Wilson, a fait le point sur cette saga. On se rappelle que, même si Pacioretty avait affirmé vouloir rester avec le CH, ce dernier avait bel et bien demandé une transaction.

Wilson se rappelle qu'il a insisté auprès de Marc Bergevin et de Geoff Molson d'affirmer publiquement que Pacioretty avait bel et bien demandé à être échangé. Chose qui aura finalement été faite par l'organisation.

« Je me souviens d'avoir eu la conversation avec Marc et Geoff avant le tournoi de golf. Et je me souviens, j'avais dit : "S'il a demandé d'être transigé, pourquoi est-ce qu'on ne le dit pas?" Parce que tout le monde nous rentrait dedans parce qu'il disait qu'il voulait rester. »

« Je regardais les deux côtés de la médaille et je trouvais ça plate parce que Marc et Geoff, ce sont des bonnes personnes, et Claude aussi. Et ils se faisaient traverser, car les gens voyaient ça comme une trahison. Et un moment donné, j'ai dit : "Pourquoi on ne le dit pas? Est-ce qu'il y a quelque chose de mal à dire qu'il a demandé à être échangé?" On l'a dit et la fumée a changé de bord. » - Paul Wilson

Dans ce même entretien, Wilson a également expliqué les grandes lignes du travail qu'il doit effectuer au quotidien avec l'entraîneur-chef Claude Julien et le DG Marc Bergevin. Il affirme que ces derniers savent ce qu'ils doivent et ne doivent pas dire et qu'il est là pour les préparer à toutes éventualités.

« Claude sait quoi dire, c'est un excellent communicateur. J'aime dire qu'il est un vieux loup et qu'il sait comment parler aux médias. Ce qui me fascine dans son cas, c'est qu'il fait constamment attention à ce que les joueurs ne soient pas en colère quand il parle. Il parvient toujours à faire passer son message sans créer de remous. »

Marc parle moins souvent. Habituellement, quand on le sort, c'est pour annoncer une transaction. Il est à l'aise avec les médias et il aime ça. Il fait attention à son français, mais il ne faut pas oublier qu'il a passé une très grande partie de sa vie aux États-Unis. » - Paul Wilson

Pour finir, Wilson affirme que Montréal représente un énorme défi avec les nombreux médias qui en demandent toujours plus, surtout pour les jeunes joueurs.

« Si je donne une entrevue à un média en particulier, les autres vont me téléphoner le lendemain pour se plaindre. C'est pour ça que, quand on a des demandes pour un joueur ou un membre de l'organisation, on veut le rendre disponible pour tout le monde. La demande est tellement forte. Je pense juste aux joueurs qu'on vient de repêcher. Je dois absolument les encadrer, car tous les médias veulent se les arracher. Ils ne sont pas prêts pour ça. » - Paul Wilson

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