Paul Byron était soulagé de son sort
Paul Byron est de ceux dont le début de saison laisse à désirer dans l'organisation du Canadien de Montréal.
Pour le numéro 41, ce fut trois passes et aucun but dans ses 14 premiers matchs de la saison. Disons que ce n'est pas ce qu'on est habitué de voir chez Byron. Le vétéran de 31 ans nous aura souvent habitués à des moyennes de points par match entourant les 0,45 et ce n'est vraiment pas le cas présentement.
L'organisation a bien entendu remarqué cette passe de Ti-Paul et a récemment pris la décision de soumettre l'attaquant au ballottage. C'est une décision qui a pris par surprise le joueur du Canadien et qui a inquiété sa conjointe. Ses enfants n'ont toutefois pas été alertés de cette situation.
« Pour être honnête, je ne pense pas qu'ils auraient compris la situation. Le ballottage est un concept complexe pour un enfant. De son côté, mon épouse était en état de choc et très surprise. Elle m'a toujours supporté pendant ma carrière. [...] Elle a fait un très bon travail pour garder les choses en perspective. »
Toutefois, si on demande à l'ailier de 5 pieds 9 pouces sa plus grande inquiétude dans cette épreuve, c'est bien la peur de quitter le Tricolore qui le frappait :
« Je ne voulais aller nulle part. Mon agent m'a demandé si je voulais obtenir un nouveau départ avec une autre équipe et je lui ai dit "non". On a une très bonne équipe et je veux l'aider à gagner. »
« Nous avons une excellente formation et malheureusement, on ne peut pas faire jouer 14 attaquants, a ajouté Byron. C'est une équipe dont je veux faire partie et avec qui je veux gagner. Je veux être le meilleur joueur possible pour le club. Je veux travailler plus fort et montrer que je suis capable de mieux jouer. J'ai hâte d'avoir l'opportunité de le démontrer. »
Le membre des Glorieux depuis la saison 2015-2016 préfère en effet demeurer à Montréal dans une position de réserviste que de jouer un rôle plus important dans une autre équipe.
Il faut dire que si l'ancien des Flames avait été réclamé, comme ce fut le cas en 2015, il aurait fallu qu'un club absorbe les 3,5 millions qu'il touche, donc on parle de club en reconstruction. Ainsi, la victoire aurait été plus utopique dans un tel contexte.
Maintenant, il faut savoir que l'ailier rapide a un poste permanent depuis son ascension d'il y a déjà cinq ans. Que peut-il retenir de son mouvement vers le taxi squad?
« Je sais que je suis capable d'en faire plus. Je suis capable de prendre un plus grand rôle. Je suis chanceux d'être encore ici. »
Maintenant que l'on sait qu'il est encore un Canadien de Montréal, il faut quand même s'attendre à le voir toucher la patinoire pendant un match d'ici le reste de la saison. Une blessure est si vite arrivée, souhaitons que le natif d'Ottawa puisse montrer de meilleures choses lorsqu'il en aura l'occasion à nouveau.
Crédit : TVA Sports
PAUL BYRON NE VOULAIT RIEN SAVOIR D'UN NOUVEAU DÉPART
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