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Pas question de venir seconder Carey Price dans l'immédiat pour ce gardien québécois

PUBLICATION
Charles-Antoine Nicol
4 avril 2020  (11h55)
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Ceci n'est un secret pour personne, à défaut d'avoir le meilleur gardien au monde selon les joueurs, le Canadien de Montréal ne possède aucun gardien auxiliaire fiable pour venir seconder Carey Price lorsque celui-ci a droit à une soirée de congé bien méritée.

Les deux derniers cerbères qui s'étaient mérités cette tâche, soit Antti Niemi et Keith Kinkaid, ont lamentablement échoué, si bien que la Sainte-Flanelle est de nouveau aux prises avec le fâcheux problème de dénicher un deuxième portier fiable et parions qu'il s'agira de la priorité de Marc Bergevin lors de la prochaine saison morte, même si au moment d'écrire ces lignes, nous ne savons aucunement de quelle façon se poursuivront les activités de la LNH.

De ce fait, le nom du gardien québécois Jonathan Bernier, qui possède encore une année de contrat à son entente qui le lie aux Red Wings de Détroit jusqu'en 2021 à un salaire annuel de 3 millions, figurait récemment dans les rumeurs pour venir prêter main-forte au numéro 31 du CH dans un avenir rapproché.

Toutefois, alors qu'il était invité à l'émission « Dave Morrissette en direct », le natif de Laval maintenant âgé de 31 ans a dévoilé qu'il n'était pas rendu à ce stade-ci dans sa carrière, soit de servir de second violon, surtout auprès d'une des vedettes de la LNH :

En effet, c'est un auditeur qui s'est permis de poser la question au gardien des Wings et ce dernier a fait savoir qu'il n'était pas fermé à l'idée, mais que le tout serait pour plus tard dans sa carrière :

« Pas tout de suite, a-t-il fait savoir. Avec l'année que j'ai eu, je me sens bien pour jouer le plus de matchs possible. Quand tu épaules un gardien comme Carey Price, tu vas jouer peut-être 20 ou 25 matchs par année. Mentalement, je ne suis peut-être pas prêt à aller dans cette direction. »

Bernier a notamment confié qu'il a été en mesure de retrouver sa confiance à Détroit malgré les insuccès du club, élément qu'il avait perdu lors de son séjour avec les Maple Leafs de Toronto, de 2013 à 2016 :

« J'ai trouvé ça dur de ne pas avoir performé comme j'aurais aimé à Toronto, a-t-il confié. Je pense que ça m'a pris un an ou deux avant de retrouver ma game et ma confiance. Cette année, ma confiance était constante et je me sentais moi-même. Ça m'a pris deux ou trois ans avant de redevenir moi-même. »

« Ça ne m'a pas vraiment affecté cette année de perdre ou de gagner, a-t-il ajouté. J'essayais de me concentrer sur mon propre travail et sur moi-même. »

Bref, nous nous entendons pour dire que Bernier n'est actuellement pas maître de son destin, lui qui ne possède pas de clause de non-échange à son contrat et qui pourrait être échangé n'importe quand si son DG trouvait preneur.

Dans le contexte actuel où Bergevin se cherche un auxiliaire, le DG du CH pourrait assurément négocier un pacte pour amener Bernier à Montréal.

Or, si vous voulez mon avis, si le prix en vaut la chandelle, l'option d'obtenir l'ancien onzième choix au total des Kings en 2006 serait idéale, mais parions que d'autres options tout aussi fiables pourraient se manifester via le marché des joueurs autonomes.

En 2019-20, Jonathan Bernier affichait des statistiques honnêtes de 15-22-3, une moyenne de buts alloués de 2,95, un pourcentage d'efficacité de ,907 en plus d'un blanchissage.

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