Pas de presse dans le dossier Tatar
Tomas Tatar fait jaser dernièrement en raison de sa valeur marchande.
Selon Pierre LeBrun, plusieurs organisations se sont informées de sa disponibilité.
Le fait qu'une autre année reste à son contrat le rend notamment très alléchant.
Toutefois, Marc Bergevin se doit d'être patient dans ce dossier.
Le directeur général peut attendre d'obtenir l'offre parfaite avant de transiger son attaquant aimé des partisans. Il n'y a aucune presse de l'échanger.
S'il n'est pas échangé, cela permet à Bergvin de négocier une nouvelle entente avec le Slovaque.
Son salaire annuel de 5.3 millions sera probablement vu à la hausse. Il peut toujours se reprendre l'année prochaine si les deux camps n'arrivent pas à s'entendre.
La même chose s'applique à Jeff Petry, dont le contrat vient aussi à échéance en 2021.
En ce qui concerne son défenseur, plusieurs équipes seraient aussi intéressées par ses services.
L'Américain constitue lui aussi une très bonne valeur pour les Canadiens.
Depuis l'arrivée de Tomas Tatar avec le Tricolore, ce dernier produit à un rythme constant.
En fait, il a tout récemment atteint le plateau des 100 points en portant l'uniforme de Montréal. Si l'on compare avec Max Pacioretty, « Tuna » est plus productif.
Cette année, en 49 rencontres, il montre une fiche de 17 buts et 26 passes, bon pour 43 points.
Il occupe le premier rang des meilleurs pointeurs de l'équipe, devançant Phillip Danault par huit points.
Bref, dans l'immédiat, Bergevin écoute les offres déposées sur la table et il attend celle qui sera parfaite.
Si cela arrive, ce qui est très probable, un échange risque d'être complété. Dans le cas inverse, des négociations vont débuter l'année prochaine.
Dans cette optique, les partisans pourront encore regarder un des joueurs qui donne son maximum à chaque présence.
