C'est pourquoi il ne reste qu'un enjeu expliquant ce manque de popularité du Canadien dans ce type de marché. C'est bien simple, on parle tout simplement d'un manque de talent. Pourquoi un ailier top-6 viendrait avec le Canadien pour jouer sur le premier trio et être un joueur parmi les plus importants de l'équipe?
Jarred McCan l'avait souligné lors des dernières séries Canadiens-Penguins, le centre de troisième trio à Pittsburgh croyait être capable de compétitionner et de dominer contre le premier trio du CH. On peut dire qu'il aura dû ravaler ses paroles après la défaite gênante de sa formation, mais les plus pessimistes parmi nous diront qu'il avait raison...
Maintenant, on constate que le visage de l'offensive a changé avec les signatures à long terme de Tyler Toffoli et Josh Anderson. C'est sans oublier Allen et Edmundson, qui s'amènent avec de longs contrats également. Il est vrai que trois de ces joueurs ont été acquis par transaction, mais ils ont tous prolongé leur contrat en très peu de temps. Pourquoi et comment?
La réponse, parfois, pour convaincre les agents libres importants de rejoindre une organisation, ce peut être seulement un joueur. On peut penser à Paul Stastny, il y a quelques années, qui a voulu rejoindre Max Pacioretty à Vegas. On se tourne également vers Tayor Hall, qui a nommé Jack Eichel comme argument essentiel à sa décision finale.
Et si Montréal avait son Jack Eichel? Sans être un meilleur joueur que le capitaine des Sabres, Nick Suzuki pourrait bien avoir agi en aimant pour attirer les quatre hockeyeurs à parapher une entente à long terme avec le Tricolore. Toffoli avait indiqué vouloir jouer avec Suzuki cette saison et qu'il avait adoré la façon dont le jeune numéro 14 s'était débrouillé aux dernières séries.
Bref, le Canadien avait, un an plus tôt à peine, plusieurs millions sous le cap salarial, mais il dépasse désormais ce plafond de quelque 350 000 $. Depuis un an également, la ligne de centre du Canadien est de plus en plus intéressante et Nick Suzuki en est la source.