Montréal ou Arizona, toujours le même débat
Le premier choix, troisième au total du Canadien en 2012, Alex Galchenyuk, n'a jamais été capable de faire sa niche à Montréal.
Son talent est indéniable et il a connu de bonnes séquences, mais son manque de régularité l'a tranquillement mené vers une transaction, qui s'est produite à la fin de la dernière saison, contre Max Domi.
Si l'échange un contre un faisait grimacer les amateurs du Canadien, les sceptiques ont été confondus assez rapidement par les performances au delà des attentes du numéro 13.
En effet, Domi est le meilleur pointeur de l'équipe avec 33 points en 34 parties. Il est aussi co-meneur pour les buts avec 14, et ce malgré son léger ralentissement des derniers matchs.
De plus, il jette les gants pour défendre ses coéquipiers et par dessus tout, il rempli un trou qui était béant au centre chez le Canadien, chose que son prédécesseur n'a jamais su faire.
Pour en revenir à Galchenyuk, son temps de jeu à Montréal a été partagé entre l'aile gauche et le centre, du premier au quatrième trio. On le voyait comme le centre numéro un tant attendu lors de sa sélection en 2012, mais il ne fut jamais capable de remplis ce rôle.
Lors de son acquisition par les Coyotes, John Chayka, le DG de l'équipe de l'Arizona, a tout de suite dit que son but était de placer Alex au centre, et qu'il serait pour y rester. Ce n'est malheureusement pas le cas, puisqu'il évoluait hier soir à l'aile gauche du deuxième trio, piloté par Derek Stepan.
Comme quoi le débat est reparti, même en Arizona. Il est difficile de mettre le doigt sur le problème exact qui coule Galchenyuk lorsqu'il joue à la position de pivot.
Une chose est certaine, les deux entraîneurs-chefs qu'il a eu à Montréal, Michel Therrien et Claude Julien, n'ont jamais été capable de le faire produire en pareille circonstances, et il semblerait que Dave Tippet, le coach des Coyotes, soit déjà à la recherche de solutions lui aussi et ce, après seulement 22 parties de jouées!
