Auteur de 22 buts, il fait partie du top-10 des meilleurs buteurs du circuit Bettman à ce jour. Depuis son départ de Montréal, on entend peu parler des prouesses de l'ancien capitaine dans la métropole.
Il faut dire que la saison recrue de Nick Suzuki a laissé présager de belles choses et la contribution de Tomas Tatar était un plus dans cette acquisition. La réalité, c'est que l'ancien capitaine du Tricolore marque à fond de train depuis son départ de Montréal.
Depuis la transaction réalisée par George McPhee et Marc Bergevin, l'ancien capitaine de la Sainte-Flanelle a inscrit 76 buts en 179 rencontres dans l'uniforme des Golden Knights, alors que Tomas Tatar et Nick Suzuki ont, quant à eux, marqué 78 buts, soit deux filets de plus, en 302 rencontres dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
Certes, Max Pacioretty est un meilleur buteur que Tomas Tatar et Nick Suzuki. Toutefois, l'ajout d'un jeune joueur de centre qui connaîtra ses meilleures saisons d'ici quelques années et l'ajout d'un ailier qui contribue offensivement sur une base régulière, c'est difficile d'affirmer qu'il s'agit d'un mauvais échange pour Marc Bergevin.
Avec une récolte de 149 points en saison régulière dans l'uniforme des Chevaliers dorés, Max Pacioretty est supérieur à Tomas Tatar ou Nick Suzuki, mais les deux attaquants surpassent celui-ci en terme nominal. Suzuki compte 68 points, alors que Tomas Tatar en compte 146 depuis son arrivée à Montréal.
Ensemble, le duo des Canadiens de Montréal surpasse de loin Max Pacioretty. À lui seul, Tatar compte trois points de moins que l'ancien capitaine de l'organisation montréalaise.
Dans une réalité où le plafond salarial est un sérieux handicap pour les clubs du circuit Bettman, la valeur de Max Pacioretty est inférieure à celle de Tomas Tatar et Nick Suzuki. L'Américain de 32 ans empoche sept millions de dollars par saison et son contrat se termine uniquement en 2023.
De son côté, Marc Bergevin paie Tomas Tatar à la hauteur de 5,3 millions de dollars, alors que Nick Suzuki doit encore écouler une année à son contrat d'entrée dans la LNH qui lui rapporte 863 333$ par saison.
C'est donc dire que la contribution offensive du duo montréalais est supérieure pour une valeur inférieure à celle de Max Pacioretty. C'est un peu la stratégie employée par Billy Beane dans le film « Moneyball ». Même si le hockey se joue sur la glace, chaque dollar doit être maximisé quand tu dois tenir compte d'un cap salarial.
En plus des deux attaquants, le Tricolore a mis la main sur un choix au repêchage. L'équipe a eu la main heureuse en sélectionnant le défenseur Mattias Norlinder, un défenseur suédois avec un fort potentiel offensif qui pourrait bien percer l'alignement d'ici deux ans.
Max Pacioretty connaît du succès et semble heureux. C'est tant mieux pour lui! Le Tricolore a fait l'acquisition d'un jeune centre qui deviendra sans doute une pièce maîtresse de l'équipe pour plusieurs années en plus d'ajouter un ailier capable d'aider l'équipe offensivement dès cette année.
À cela, on ajoute un espoir de qualité à la ligne bleue!
Doit-on pleurer le départ de Max Pacioretty? Posez la question, c'est y répondre!