Certaines rencontres changent une vie. C'est exactement ce qui s'est produit pour l'attaquant Max Domi.
À 13 ans seulement, le fils du bagarreur des Maple Leafs de Toronto Tie Domi a appris qu'il était atteint du diabète de type 1.
C'est aussi à cette époque qu'il a croisé le chemin du membre du Temple de la renommée du hockey et ancien capitaine des Flyers de Philadelphie, Bobby Clarke. Il ignorait à cette époque que cette rencontre changerait sa vie pour toujours.
Lors de cette rencontre, Max Domi, a appris que Bobby Clarke était atteint de la même maladie que lui, soit le diabète de type 1.
Cette discussion avec Bobby Clarke a changé sa vision des choses. C'est notamment pour cette raison qu'il a décidé, aujourd'hui, de s'impliquer comme porte-parole pour diverses causes liées au diabète de type 1.
Bobby Clarke avait été clair en parlant au jeune Domi. Ses paroles sont restées gravées dans la mémoire du numéro 13 du Tricolore.
À partir de ce moment-là, Max Domi a suivi la même routine chaque jour où il devait sauter sur la glace.
Il faisait les différents examens sanguins afin de s'assurer qu'il soit dans la meilleure condition physique avant de sauter sur la patinoire pour jouer une partie.
Dans les années 60, 70 et 80, Bobby Clarke a raconté qu'il avait de la difficulté dans certaines rencontres puisque la médecine et la technologie n'étaient pas aussi avancées.
Il lui était même arrivé de quitter une partie, et ce, à deux reprises, puisqu'il n'avait pas mangé avant. Il se sentait trop faible.
Max Domi a révélé que sa rencontre avec Bobby Clarke lui a donné le courage nécessaire pour se battre afin de réaliser son rêve de jouer dans le circuit Bettman.
C'est ce qu'il a raconté dans une entrevue complète au média Arizona Central aujourd'hui.
Il raconte que c'est à partir de ce jour qu'il a su qu'il devait être un modèle pour les jeunes hockeyeurs atteints de la même maladie que lui. Il voulait inspirer la jeunesse.
À sa cinquième saison dans la Ligue nationale de hockey, l'attaquant de 24 ans est devenu un des préférés de la foule depuis son arrivée dans la métropole québécoise.
Sa fougue, son intensité et son authenticité font de lui un véritable leader autant sur la patinoire qu'à l'extérieur de celle-ci.
En 82 parties de saison régulière l'an dernier, le meilleur pointeur du Tricolore a récolté 28 buts et 72 points.
En plus de contribuer offensivement, il a terminé la saison avec 80 minutes de pénalité. Toutefois, son implication en zone défensive s'est fait ressentir grâce à un différentiel de +20.