Marc Bergevin n'a pas peur de perdre son poste
Questionné par les journalistes concernant les propos tenus par l'ancien directeur des gardiens de but de l'équipe Stéphane Waite.
Marc Bergevin a réfuté le fait qu'il aurait peur de perdre son poste de directeur général advenant que le club rate les séries éliminatoires.
Après avoir fait plusieurs transactions majeures et des signatures opportunes en début de saison, le directeur général de la Sainte-Flanelle a passé de héros à zéro quand l'équipe s'est retrouvée sur une pente descendante.
En quatrième place de la division canadienne à la mi-saison, le club accéderait aux séries éliminatoires si les séries commençaient aujourd'hui.
Pourtant, plusieurs amateurs veulent la tête du dirigeant. C'est assez surprenant! Après 10 parties, Marc Bergevin était sur toutes les lèvres pour le prix de directeur général de l'année dans le circuit Bettman et maintenant, on parle d'un congédiement.
Durant la saison morte, il a échangé Max Domi aux Blue Jackets pour acquérir Josh Anderson. Il s'est même entendu sur une prolongation de contrat de sept ans avec l'attaquant de puissance qui compte autant de buts que Max Domi compte de points cette saison.
Ensuite, il a acquis le défenseur Joel Edmundson pour un choix de cinquième ronde qui risque de ne jamais jouer dans la grande ligue. Il a acquis le gardien de but Jake Allen, lui qui a rempli le rôle de numéro deux à merveille cette saison comme en témoigne ses statistiques personnelles.
La signature de Tyler Toffoli, un attaquant qui compte autant de buts que Leon Draisaitl et Connor McDavid, pour quatre saisons et un salaire annuel moyen de 4,25 millions de dollars frise le coup de génie. À la la lueur de ces éléments, difficile de l'accuser de ne pas avoir fait le nécessaire pour donner une chance à son équipe de faire un long bout de chemin en séries.
La fin de la saison dictera la suite des choses, mais il faut reconnaître que Marc Bergevin n'est pas le principal responsable de la chute de l'équipe.
Certains joueurs n'en donnent pas suffisamment, mais le spectacle demeure satisfaisant pour les spectateurs. Ce n'est pas facile de faire fi des résultats et analyser le processus, parce qu'au final, la seule chose qui compte pour les amateurs, c'est la Coupe Stanley.
