Avec le nombre exceptionnel de joueurs libres avec restriction de qualité, on se disait que s'il devait y avoir un été pour que les offres hostiles redeviennent d'actualité, ce serai celui-là.
Pourtant, la surprise et la consternation dominaient dans la LNH à l'annonce de la signature par Sebastian Aho d'une offre hostile du Canadien. Marc Bergevin s'est confié au journal La Presse aujourd'hui, et il a dévoilé son ressenti sur cet épisode de l'été.
Contrairement à ce que certains analystes et partisans ont pu dire après que les Hurricanes aient égalé l'offre du Canadien, Bergevin pensait donc réellement que les chances d'obtenir le jeune joueur de centre était élevées.
La raison pourquoi l'offre n'était pas plus élevée en terme de salaire s'explique par le refus du directeur général de payer la compensation maximale prévue (pour un salaire supérieur à 10,568,590 $).
Cependant, Bergevin voulait réellement obtenir le Finlandais, car cela aurait permis de franchir un cap et de compétitionner plus facilement avec des équipes rivales de la division qui se sont améliorées durant l'été.
Espérons que les jeunes espoirs du Canadien performent au niveau des attentes, et que leur arrivée dans la LNH pourra un jour compenser l'insuccès de l'offre hostile du Tricolore.
Crédit : Alexandre Pratt
Marc Bergevin à La Presse: Aho, «on y croyait»