Normalement, ils devraient être les derniers sur la liste des prorités en raison de leur forme physique. Mais selon Martin Leclerc, journaliste à Radio-Canada, il serait naïf de croire que cette situation arrivera.
« D'abord, il est bon de rappeler que le système de santé américain est loin d'être égalitaire et que ce sont les plus nantis qui y sont le mieux soignés, et le plus rapidement, mentionne-il. Par ailleurs, bien que le gouvernement américain ait commandé des centaines de millions de doses et qu'il veillera à leur distribution, il ne faut pas oublier que les grandes sociétés pharmaceutiques sont des entreprises privées parfaitement libres de conclure des contrats avec les clients de leur choix. »
Leclerc cite notamment le cas de l'Australie, qui est déjà ouverte à ce que des groupes « coupent la ligne » s'ils paient plus cher.
Puisque la LNH, la NFL, la NBA et la MLS, pour ne nommer que ceux là, ont de grands moyens financiers, c'est certain que les ligues sont déjà en négociations pour obtenir des doses de vaccin. La LNH, par exemple, a dû débourser entre 40 000 $ et 50 000 $ par semaine pour tester ses joueurs. En ayant le vaccin, cette dépense disparaîtrait immédiatement.
La LNH, plus particulièrement, devrait être l'une des ligues qui poussera le plus, elle qui souhaite commencer sa saison en janvier. À ce stade-ci, il serait irréaliste de penser que le vaccin pourrait être distribué à tous les joueurs d'ici ce moment, mais si quelques joueurs l'ont déjà, cela réduira la facture de la ligue.
C'est un dossier à suivre, mais il est tout à fait possible que les joueurs professionels obtiennent le vaccin avant certains personnes qui travaillent dans des milieux à risque ou qui sont elles-mêmes à risque.
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Crédit : Radio-Canada