Ainsi, ils ont pris les devants 3-2 dans la série finale de la Coupe Stanley.
Les hommes de Craig Berube semblaient pourtant abattus après la cuisante défaite de 7-2 subie lors du 3e affrontement, mais ils se sont relevés à temps, tout comme ils l'ont fait en saison régulière. Maintenant, cette défaite est loin derrière eux et il ne leur manque qu'un gain pour soulever le précieux trophée.
Pas de panique chez les Bruins, qui sont passés par-là il n'y a pas si longtemps. Lors de leur conquête en 2011, ils tiraient également de l'arrière 3-2 après cinq duels, pour ensuite l'emporter en sept matchs. Si certaines choses semblent inchangées pour l'équipe du Massachusetts, d'autres sont définitivement différentes.
Commençons par le coeur du club, qui est sensiblement le même : le capitaine Zdeno Chara n'a plus sa fougue d'antan, certes, il est toujours aussi bien entouré par Patrice Bergeron, Brad Marchand et David Krejci.
Ce qui change est parfois semblable à ce qui était auparavant. Tim Thomas avait mené les siens vers la Coupe Stanley en 2011, maintenant une moyenne de buts alloués de 1,98 et une fiche de 16 victoires et 9 défaites. Ses performances lui avaient aussi valu le trophée Conn Smythe.
Tuukka Rask est tout aussi dominant cette année, maintenant une moyenne de 1,97 et une fiche de 14 victoires contre huit défaites. Il est sans aucun doute le favori pour l'obtention du trophée Conn Smythe à l'heure où l'on se parle.
Ce qui diffère de 2011, c'est que les Bruins devaient gagner le match numéro 6 à la maison et le 7e duel à l'étranger. Cette année, ils devront faire face à l'élimination dans un Enterprise Center complet et hostile, ce qui n'est pas négligeable.
La force de caractère des Bruins, en plus de leur expérience, nous donnent une impression de déjà-vu, mais les Blues sont, eux aussi, bien expérimentés en séries éliminatoires.
Nous aurons droit à une fin de saison des plus enlevantes dans les prochains jours et, même si Saint-Louis vient de prendre une sérieuse option sur la Coupe, rien n'est encore joué pour eux.