L'entraîneur-chef des Wings Jeff Blashill a envoyé un message à Anthony Mantha
Deuxième meilleur pointeur des Red Wings, le Québécois Anthony Mantha a regardé la dernière rencontre de la passerelle.
Heureusement pour les Red Wings, la formation du Michigan a infligé un premier revers en temps réglementaire aux Panthers de la Floride dimanche après-midi.
La troupe dirigée par Jeff Blashill a remporté la partie par la marque de 4 à 1. Questionné par les médias lundi, Jeff Blashill a donné une réponse qui soulève plusieurs questions sur le dossier mystérieux du Québécois Anthony Mantha.
Il faut dire que l'entraîneur a eu la main heureuse, puisque les attaquants Filip Zadina et Robby Fabbri effectuaient un retour au jeu dimanche. Le plus étrange dans toute cette histoire, c'est que l'absence de Mantha ne serait pas due à une blessure.
Blashill a confirmé que l'attaquant québécois n'était pas blessé. Avec sept points en 12 parties, Anthony Mantha avait éprouvé quelques difficultés défensivement dans les dernières rencontres.
Fort à parier que l'entraîneur-chef voulait passer un message à son attaquant vedette. L'attaquant n'a pas été l'ombre de lui-même. Son niveau d'intensité n'a pas été constant lors des 12 premières rencontres de l'équipe. Cette décision du pilote de 47 ans n'est pas surprenante après analyse approfondie.
On se souviendra qu'en 2018, un article diffusé sur le site officiel de l'équipe avait relaté le fait que le Québécois aurait pris ses aises rapidement en début de carrière après une séquence de quelques parties où il avait réussi à trouver le fond du filet à répétition. Son attitude était même remise en question à ce moment-là.
Ça l'a rongé », peut-on lire dans ce texte préparant la saison 2018-2019 des Wings. C'est ce qu'a rapporté l'Agence QMI lundi après-midi.
À ce moment-là, la relation entre le marqueur des Wings et l'entraîneur Blashill battait de l'aile.
Le pilote américain et le directeur général à l'époque, Ken Holland, lui avaient suggéré de prendre des leçons de boxe pour jouer avec plus de mordant. Une façon polie de dire que l'attaquant était soft.
Durant la dernière saison morte, Anthony Mantha a apposé sa signature sur une prolongation de contrat d'une durée de quatre ans qui lui rapportera la coquette somme de 22,8 millions $.
Il semblerait que la relation avec son entraîneur-chef ne soit pas suffisamment houleuse pour l'avoir convaincu de demander une transaction. On est bien loin de la relation qu'il y avait entre John Tortorella et Pierre-Luc Dubois à Columbus.
L'ancien des Foreurs de Val D'or dans la LHJMQ avait terminé au troisième rang des pointeurs des Wings l'an dernier, avec une impressionnante récolte de 38 points en 43 rencontres.
Malgré cela, l'équipe a terminé au dernier rang du classement général. L'équipe n'a toutefois pas remporté la loterie Lafrenière. Ils ont quand même pu repêcher l'attaquant suédois et meilleur espoir européen Lucas Raymond.
