Si les résultats se font encore attendre, plusieurs signes encourageants permettent de voir une lumière au bout du tunnel.
La plus grande différence, c'est notamment la réussite du Tricolore en avantage numérique.
On semble revoir le club qui présentait un dossier de 7-2-1 à ses 10 premières parties avec un taux d'efficacité sur l'avantage numérique qui avoisinait les 30%.
Lors des deux dernières rencontres de l'équipe, le Tricolore a converti trois de ses quatre occasions en supériorité numérique.
Jeudi soir, les hommes de Dominique Ducharme n'arrivaient pas a créer des occasions de marquer à cinq contre cinq en première période. Il aura fallu une punition de l'attaquant Andrew Copp pour remettre le CH dans la partie.
Brendan Gallagher s'est positionné à son endroit fétiche, soit devant la cage de Connor Hellebuyck. La petite peste du Tricolore a déjoué le gardien après avoir récupéré une rondelle libre dans le bas de l'enclave.
Il a surpris le gardien par un tir vif. C'est à ce moment que le rythme de la partie a basculé en faveur du club. Un peu plus tard, Montréal a créé l'égalité 2 à 2.
Au final, la Sainte-Flanelle s'est inclinée 4 à 3 en prolongation face aux Jets, mais ce point amassé demeure précieux dans cette saison écourtée.
Certes, la défaite en surtemps peut en décevoir plus d'un, mais la façon de jouer du Tricolore peut nous laisser espérer qu'avec le retour imminent de Josh Anderson, l'équipe pourrait retrouver le chemin de la victoire.
Pour cela, l'avantage numérique devra poursuivre son excellent travail. Dirigé par le Québécois Alex Burrows, on semble voir des schémas de jeu différents de ce que nous avait habitué Kirk Muller lors des cinq dernières années.
Ces nouveaux jeux sont surtout beaucoup moins prévisibles en entrée de zone pour s'installer dans le territoire adverse.
L'effet Burrows se fait sentir. Un peu plus tôt jeudi, le joueur de centre Nick Suzuki a louangé le travail de l'ancien attaquant des Canucks de Vancouver.
Lorsqu'il était joueur, Burrows a pivoté un trio en compagnie des frères Henrik et Daniel Sedin. Il a connu ses meilleurs moments avec le duo prolifique.
Il a même atteint le cap des 35 filets dans une saison grâce à la contribution de ses deux coéquipiers. L'équipe dominait la LNH en avantage numérique à ce moment-là.
Il a mis ses trucs dans son arsenal. Aujourd'hui, il transmet son cahier de jeux aux joueurs de l'organisation montréalaise.
Depuis son arrivée dans l'enceinte de l'équipe, les Canadiens de Montréal ont inscrit quatre filets en huit occasions lorsque l'équipe se trouvait en supériorité numérique, ce qui donne 50% d'efficacité.
Difficile de demander mieux à quiconque. Il faudra diminuer le nombre d'erreurs de nonchalance des défenseurs dans le territoire et le Tricolore pourrait bien aspirer à une place dans les séries éliminatoires cette année.