Le verdict est tombé concernant un possible rachat de contrat pour Carey Price avec le CH

PUBLICATION

William Nadeau
20 juin 2022 (12h30)

De nombreux partisans et observateurs croient que Kent Hughes va racheter certains contrats, particulièrement celui de Carey Price.

Ça n'arrivera pas.

Rappelons tout d'abord le principe d'un rachat de contrat, ou du moins, le but d'un tel move.

Il y a plusieurs aspects complexes à comprendre, mais en gros, il faut savoir qu'un directeur général va généralement employer cette avenue lorsqu'il est en position d'être compétitif à court terme et qu'il veut se donner une certaine flexibilité sous le plafond salarial, à court terme.

Par exemple, le Wild du Minnesota.

Ils ont racheté deux énormes contrats (ceux de Zach Parise et Ryan Suter) pour se donner un peu de flexibilité salariale à court terme.

Ils voulaient aller loin en séries cette saison, et ces rachats ont d'ailleurs permis au Wild d'acquérir des joueurs comme Marc-André Fleury et de signer leur attaquant Kirill Kaprizov.

Ça a aidé leur cause l'an passé, mais l'an prochain, ça va leur faire extrêmement mal. (les années suivantes aussi)

Les pénalités sont lourdes et ils ne seront fort probablement pas capables de signer leur jeune joueur étoile Kevin Fiala, à cause de ces gros rachats.

Une organisation va ainsi racheter un gros contrat pour aider à court terme, en sacrifiant un peu le moyen et le long terme, dépendamment du contrat en question.

Sachant ça, nous avons déjà notre réponse sur un possible rachat de contrat pour un gars comme Carey Price.

Kent Hughes n'a absolument aucune raison valable de racheter le contrat de Price, surtout que ce dernier pourrait bien (malheureusement) se retrouver sur la liste des blessés à long terme.

Avec l'échange de Shea Weber, ça le confirme : Hughes n'a absolument aucune intention de racheter le contrat de Carey Price.

Idem pour Jonathan Drouin, Jeff Petry ou Mike Hoffman. Ça n'arrivera pas, surtout considérant où en est le CH présentement.

S'ils quittent, ce sera via transaction ou via le marché des joueurs autonomes, à la fin de leur contrat. Ce sont ici des solutions qui ne reviendront pas hanter Kent Hughes et le CH, lorsque le club sera compétitif dans quelques années. (contrairement au rachat de contrat, parlez-en aux fans du Wild)

«À quoi ça servirait de sauver quelques sous comptables l'an prochain, mais d'hypothéquer la masse salariale de l'équipe dans deux ans, alors que le Canadien se mettra PEUT-ÊTRE à viser les séries?

Surtout qu'en le faisant, Kent Hughes renoncerait assurément à de possibles choix/espoirs à la prochaine date limite des transactions.» - Maxime Truman, DansLesCoulisses

Parce que oui, avec de bons débuts de saison l'an prochain, des joueurs comme Drouin pourraient rapporter de possibles choix et/ou espoirs à la prochaine date limite des transactions. (comme Brett Kulak et Ben Chiarot, en 2022)

«Mais la spéculation la plus stupide qui soit, c'est celle voulant que le Canadien pourrait songer à racheter le contrat de Carey Price.

Mark my words : ça n'arrivera JAMAIS, ça! Pourquoi? Parce que Price jouera ou sera placé sur la LTIR. Il n'y a pas de troisième option pour lui.

Non, il ne prendra pas officiellement sa retraite car ça l'obligerait à renoncer à 31,25 millions $. Aucun être humain sain d'esprit n'oserait faire ça» - Maxime Truman, DansLesCoulisses

En plus, racheter le contrat de Carey Price ne donnerait aucun avantage à Kent Hughes, parce qu'il est structuré de façon à ce qu'il soit payé (en majeure partie) en «signing bonus».

Son salaire de base n'est que de un ou deux millions par saison, et c'est CE montant-ci qui serait affecté par un rachat de contrat, pas les «signing bonus».

Verdict : le contrat de Carey Price ne sera jamais racheté par le CH. Si vous entendez ça, n'y croyez pas. Pour d'autres intéressants détails: