L'écart se resserre avec les autres formations qui se trouvent dans le rétroviseur du Tricolore. Le principal problème du Tricolore lors de cette dernière séquence demeure sans aucun doute la transition entre les défenseurs et les attaquants.
Pourtant, c'est ce qui était la force du Tricolore lors des 10 premières parties. Même si le Tricolore présente un dossier positif de 8-4-2 après le quart de sa saison écourtée, l'écart s'est considérablement resserré derrière eux.
En conférence de presse, Claude Julien n'est pas dupe. Il a admis que son équipe avait eu quelques ennuis, notamment le jeu de transition.
Un bon jeu de transition offre des opportunités de surnombres pour les attaquants montréalais. Les plus vieux se souviendront de la bonne vieille trappe utilisée par Jacques Lemaire et les Devils du New Jersey dans les années 90 et 2000, c'était une façon de contrer les équipes qui axent le jeu nord-sud avec une relance rapide.
En resserrant le jeu en zone central, on évite des revirements rapides qui donnent des surnombres. En évitant les surnombres, on vient à limiter les chances de marquer dangereuses. Avec un jeu défensif efficace, tout est permis, et ce, même si votre formation est inférieure sur papiers aux adversaires.
Lors de la dernière rencontre, plusieurs chances de marquer auraient pu aboutir avec un jeu de transition plus efficace. Ce sont toutefois les Oilers d'Edmonton qui ont profité de ces chances de marquer pour s'envoler vers une victoire de 3 à 0. Le hockey est un jeu où les détails peuvent faire une grande différence.
Si le Tricolore se regroupe mieux en bas de zone pour sortir la rondelle du territoire à cinq, les performances de l'équipe pourraient revenir à ce que les partisans étaient habitués de voir dans les 10 premières joutes de la saison. Certes, les équipes viennent à s'ajuster au courant d'une saison.
L'ajout de Victor Mete se veut un demi-aveu. Kulak n'a pas connu son meilleur hockey lors de cette séquence, puis Victor Mete a une caractéristique qui lui sert bien, soit son coup de patin.
Le petit défenseur est capable de transporter le disque et exploser en relance, mais Brett Kulak est aussi capable de le faire à l'occasion. On l'a vu par le passé. Il faudra que les défenseurs s'impliquent davantage dans la transition défense-attaque si le Tricolore espère renverser la vapeur samedi et lors de ses prochaines rencontres.
Le Tricolore bénéficiera d'une semaine de repos après la rencontre avant son prochain affrontement de samedi prochain, le 20 février, toujours face aux Maple Leafs de Toronto.