Après avoir remporté la Coupe Stanley à trois reprises entre 2010 et 2015, quelques joueurs clés de la formation ont pris de l'âge et ne performent plus autant qu'avant.
Ajoutons à ceci le manque de relève criant de l'équipe depuis quelques années. Heureusement, cette année, malgré une fiche décevante (32-30-8), quelques jeunes joueurs ont réussi à percer l'alignement.
Pensons au troisième choix total de l'encan 2019, Kirby Dach, qui a récolté 23 points en 64 parties, de même que le défenseur Adam Boqvist, 8e choix au total du même encan, qui a récolté 13 points en 41 rencontres et sans oublier l'attaquant de 24 ans Dominik Kubalik, acquis par les Blackhawks en échange d'un choix de 5e ronde aux Kings.
Ce dernier mène les attaquants recrues du circuit Bettman avec 46 points, dont 30 buts cette saison.
Mercredi, le propriétaire des Blackhawks de Chicago, Rocky Wirtz, a confirmé au magazine The Athletic que le directeur général Stan Bowman, l'entraîneur Jeremy Colliton et le président John McDonough retrouveront leur poste respectif pour la saison 2020-2021.
Malgré le fait que les Blackhawks n'ont pas passé le premier tour des séries depuis leur victoire de la Coupe Stanley en 2015, Wirtz a confiance en sa troupe.
Jeremy Colliton, l'entraîneur-chef, en est tout de même à sa première expérience dans la Ligue nationale, lui qui s'est fait offrir le poste le 6 novembre 2018 afin de remplacer l'entraîneur de longue date des Hawks, Joel Quenneville.
Colliton affiche actuellement une fiche de 62-58-17 en 137 matchs avec les Hawks.
Quant à McDonough, le président de l'équipe, il est avec l'équipe depuis plus de 10 ans, mais il a été nommé président et chef de la direction le 1er juin 2011.
Selon Wirtz, le plafond salarial, le marché des joueurs autonomes et les choix éloignés lors des repêchages passés, ont placé les Blackhawks dans leur situation actuelle.
Effectivement, entre 2009 et 2017, les Blackhawks n'ont jamais repêché avant le 18e rang en plus de ne pas profiter de choix de première ronde en 2015 et 2016. Gagner la Coupe Stanley peut coûter cher.
Cependant, Wirtz a confiance au développement de ses joueurs et aime la direction que l'équipe prend.