Celui-ci devait avoir lieu la fin de semaine du 13 juin prochain.
Après avoir quémandé six millions de dollars aux décideurs publics du gouvernement fédéral et provincial afin de tenir l'événement à huis clos pour respecter les mesures sanitaires.
À deux mois de l'événement, il devenait de plus en plus clair qu'il était impossible de tenir un événement avec des spectateurs.
Les propriétaires de la Formule 1 ont demandé à ce que le montage financier soit tout de même assuré de façon à ce que les retombées financières soient positives.
Les deux paliers de gouvernement ont refusé d'allonger la somme de six millions de dollars en début de semaine.
Pour une deuxième année de suite, Montréal ne fera pas partie de la liste des épreuves de la Formule 1 en raison de la pandémie. L'édition 2020 avait aussi été annulée en raison du contexte sanitaire dans la métropole.
Selon l'expert du marketing sportif, Ray Lalonde, le Grand Prix du Canada représente l'événement sportif avec les plus grandes retombées économiques au Canada chaque année.
L'ancien politicien Mario Dumont a soutenu les propos de Ray Lalonde en affirmant que ce sont des milliers de personnes provenant des quatre coins de la planète qui viennent à Montréal pour vivre l'expérience.
Dans le contexte actuel, il était inimaginable d'accueillir des spectateurs au circuit Gilles-Villeneuve. Même si la Formule 1 offre une carte de visite incroyable sur Montréal à l'international, il faudra patienter jusqu'en 2022 avant d'entendre le vrombissement des moteurs sur l'île Sainte-Hélène.