Ce sera l'occasion parfaite pour la formation de Claude Julien de rétrécir l'écart avec Toronto à six points et, par le fait même, de distancer les Oilers d'Edmonton.
Souhaitons que les ajustements nécessaires auront été apportés durant les 7 derniers jours, car mis à part une période à Toronto, les derniers matchs de la Sainte-Flanelle n'ont convaincu personne, de la haute direction aux partisans.
Il était évident qu'après le départ canon du CH, les adversaires allaient s'ajuster à la vitesse de transition et aux entrées de zone avec la possession de la rondelle qui créaient beaucoup d'occasions de marque.
Les Sénateurs ont été les premiers à trouver une solution, les Maple Leafs et les Oilers n'ont suivi que la même recette. En fermant le centre de la patinoire, ils ont forcé le Tricolore à envoyer des rondelles en zone adverse et à gagner des batailles à un contre un.
Cependant, au lieu de travailler avec plus d'ardeur et de structure pour y parvenir, le CH s'est complètement éteint. Résultat des courses : Montréal a perdu son premier rang en plus de freiner les ardeurs de ceux qui voyaient l'équipe remporter la division canadienne haut la main.
Pourtant, la recette du succès est assez simple contre des équipes qui veulent fermer le centre de la patinoire et le Tricolore l'a démontré samedi dernier. Après 40 minutes où les Torontois semblaient en contrôle, le CH a renversé la vapeur. De quelle façon a-t-il réussi?
En appliquant un échec-avant soutenu et en envoyant des rondelles en direction de Frederik Andersen.
Pour battre Toronto et Ottawa samedi et dimanche respectivement, il faudra que Montréal joue à l'image de sa dernière période avant la pause. Les joueurs seront assurément rouillés, mais l'effort devra être soutenu pendant 60 minutes.
Si le CH parvient à imposer son système de jeu, les transitions seront plus rapides et les entrées en zone adverse se feront en contrôle, comme en début de saison.
Tout est en place pour un autre classique Canadiens-Maple Leafs samedi soir au Centre Bell. Bon match!