S'il avait été étonnant de le voir figurer avec un différentiel positif à Détroit, celui-ci a été terni depuis son arrivée à Montréal. Le défenseur a été à l'origine de plusieurs cafouillages qui ont mené à des filets de l'adversaire en fin de saison.
On s'explique mal pourquoi Dominique Ducharme fait confiance à Jon Merrill, alors que le Russe Alexander Romanov a connu une bien meilleure saison dans l'ensemble que la nouvelle acquisition de Marc Bergevin. On comprend que le CH ne veut pas faire évoluer Alexander Romanov du côté droit.
Le journaliste du média « The Athletic » avance une piste intéressante dans le dossier du défenseur russe de 21 ans. Encore bien jeune, les mauvais plis peuvent parfois être long à corriger.
Le Tricolore a un plan bien précis pour le jeune défenseur. On veut en faire un défenseur top-4 sur la côté gauche. On est catégorique. On ne veut pas le transformer en défenseur droitier durant un temps.
À ce niveau, les 20 meilleurs joueurs devraient être envoyés sur la glace peu importe la position ou le côté de son bâton. La priorité devrait être sur qui peut aider ton équipe à gagner.
Ici, la réponse est clairement Alexander Romanov au détriment de Jon Merrill. La réalité, c'est que Brett Kulak n'est pas capable d'évoluer du côté droit. On l'a vu à quelques occasions, il est dans le pétrin. C'est du moins ce qu'a prétendu Arpon Basu.
Le fait qu'il devra jouer du côté droit, ça n'a pas dérangé à quelques occasions cette saison. Je ne vois pas l'impact qu'un match de séries aurait. On est prêt à retirer un vétéran comme Tatar de l'alignement, alors qu'on hésite sur le sixième défenseur qui connaît des ratés en Jon Merrill. C'est difficilement défendable.
Advenant un revers face aux Leafs dans le match numéro 3, Dominique Ducharme n'aura pas le choix de faire une combinaison Kulak-Romanov et laisser Jon Merrill sur la galerie de presse. Romanov peut transporter la rondelle pour relancer l'attaque, ce que Jon Merrill ne peut pas faire.