Ce sont ces qualités qui ont charmé les dépisteurs de l'organisation montréalaise avant la séance de repêchage de 2018.
À cette époque, Gorniak a monté les échelons rapidement. Il a évolué pour l'équipe de son école préparatoire de West Salem, où il était le capitaine.
Grâce à ses prouesses, il s'est joint à l'équipe Team Wisconsin, regroupant les meilleurs produits de hockey de l'état au niveau « high school ». Finalement, il a joué deux parties avec les Stars de Lincoln dans la USHL.
Son ardeur au travail a attiré l'attention de Trevor Timmins et ses dépisteurs. Finalement, le Tricolore a réclamé le jeune homme au 123e échelon du repêchage.
Dès l'année suivante, il a fait ses débuts avec les Badgers du Wisconsin, une formation du Big-10. En 37 parties, l'attaquant a récolté 4 buts et 15 points. Ce n'est pas mauvais pour un joueur de première année.
L'an dernier, ce fut légèrement plus difficile pour Gorniak. Il a été identifié comme un joueur responsable défensivement. On a exigé de lui qu'il joue un rôle défensif contre les meilleurs trios de la Big-10, une tâche colossale.
L'attaquant n'a pas froid aux yeux. Il a terminé la campagne avec un différentiel de -7. Il a inscrit deux buts et cinq mentions d'aide. Son apprentissage se poursuivait.
Son entraîneur et ancien joueur de la LNH, Tony Granato, a récemment lancé des fleurs à l'attaquant.
Il a fêté ses 21 ans au début de la présente campagne. Né le 15 septembre 1999, Jack Gorniak voulait montrer qu'il était en mesure d'offrir un soutien offensif tout en se mesurant aux meilleurs joueurs de la NCAA. En 14 parties avec les Badgers, Jack Gorniak a inscrit quatre filets et neuf points.
Il a égalé sa marque personnelle pour les buts avec 23 parties de moins qu'à sa première saison. Il est en voie de battre ce record sans l'ombre d'un doute. Sa marque de 15 points risque également de tomber.
Même si tous les yeux sont rivés sur Cole Caufield, Jack Gorniak impressionne beaucoup à Wisconsin.