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L'ancien entraîneur-chef du CH Michel Therrien est en tabaslak

PUBLICATION
William Nadeau
8 octobre 2021  (17h03)
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Comme vous le savez bien, samedi soir dernier, le coloré gardien des Golden Knights de Vegas Robin Lehner a frappé fort sur twitter.

Lehner a notamment accusé plusieurs équipes de la LNH de donner, sans aucune prescription, des médicaments assez dangereux.

On parle de médocs de type Benzodiazépines, qui ralentissent l'activité cérébrale, et d'un autre médicament, Ambien, pour aider les problèmes d'insomnie.

Les Benzodiazepines, on peut en développer une grande dépendance et les Ambien aussi.

Ce sont des produits qui doivent absolument être prescrits et dosés par des professionnels, comme des psychiatres.

Lehner a accusé des équipes de la LNH d'en distribuer à volonté et de "gaver" leurs joueurs de produits du genre, et il a du même coup pointé en direction des Flyers de Philadelphie.

Il a même réclamé la démission immédiate de leur entraîneur-chef Alain Vigneault, un coach dinosaure selon Lehner.

Plus tôt cette semaine, à ce sujet, l'adjoint de Vigneault à Philadelphie, Michel Therrien est revenu sur ce dossier.

Voyez quelques unes de ses déclarations marquantes :

«Je suis en tabaslak, j'étais vraiment frustré, pour être poli. De un, Alain a une carrière extraordinaire dans la LNH, qui représente bien le Québec et il a beaucoup d'expérience.

Les accusations gratuites de Lehner, demander son congédiement, ça ne se fait pas ces choses-là, il n'a pas le droit de faire ça et ce qui me frustre, c'est que les jours passent et il n'y a rien, aucune sanction.

Imagine si un coach ferait des accusations comme ça, on aurait un appel le lendemain, une lourde sanction et probablement un congédiement.

Quand j'entends des accusations comme ça, ça me frustre beaucoup et la pilule elle ne passe pas encore.»

Et Therrien ajoute que malheureusement, des déclarations comme ça sont très néfastes pour les proches de la personne visée (ici, Alain Vigneault) et même si ce n'est pas vrai, ça reste dans la tête de certaines personnes.

Il aurait apprécié des excuses de Lehner et un soutien de la ligue pour Alain Vigneault, ce qui n'est jamais venu.

«Y'a pas un coach qui va commencer à donner des médicaments à ses joueurs, voyons.»

Pour l'entretien au complet :

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