L'affaire Tony DeAngelo : le revers de la médaille
La situation du défenseur Tony DeAngelo a fait fureur dans les dernières semaines.
Il se serait battu avec son coéquipier Alexandar Georgiev dans les filets et aurait volé la rondelle du premier but de son coéquipier de couleur, K'Andre Miller. De sérieuses accusations de propos racistes et de virus dans un vestiaire ont été portés contre lui, et l'organisation des Rangers de New York s'est débarrassé de lui par le ballottage.
Quatrième meilleur pointeur parmi les défenseurs la saison dernière, il fallait vraiment qu'il soit un mauvais coéquipier pour que le DG Jeff Gorton ne tente même pas une transaction. Depuis les événement, DeAngelo s'est fait assez silencieux sur l'affaire, jusqu'à ce qu'il rencontre le New York Post en entrevue.
Lorsqu'on interroge le jeune homme de 25 ans, le mot raciste lui semble bien trop exagéré pour définir ses gestes.
Concernant la pandémie, il avait établi certaines réserves face à la pertinence des restrictions de la Santé publique. Chose qu'il nie totalement, encore une fois.
S'il se met sur la défensive face à ces reproches, le joueur de hockey reconnait qu'il aurait dû faire les choses autrement. C'est notamment le cas avec sa bagarre face au gardien des Rangers.
Je me suis un peu trop emporté à plusieurs reprises, mais j'essaie d'apprendre de ça et de devenir meilleur, même s'il y a encore des moments où je dépasse la limite émotionnellement et j'accepte les conséquences. »
On ne sait pas si un club décidera de lui faire confiance. Si son attitude laisse parfois à désirer, il demeure un excellent défenseur. Celui qui s'entraîne à South Jersey en attendant un appel risque de ne pas entendre son téléphone vibrer prochainement. Ce dossier sera à suivre.
