Ces derniers laissent soin à l'entraîneur de faire les bons choix. Il arrive toutefois, dans des situations biens précises, que le patron hockey n'ait pas le choix d'imposer son joueur.
C'est arrivé à deux occasions à l'actuel DG du Lightning de Tampa Bay, Julien Brisebois. Une de celles-ci était du temps qu'il était en charge du club-école du Canadien, soit les Bulldogs de Hamilton.
C'était en 2007, alors que Carey Price terminait son parcours dans le hockey junior. Ce dernier était venu terminer la saison à Hamilton afin d'avoir un premier contact avec le hockey professionnel.
À cette époque, le gardien partant était Yann Danis. Ce dernier avait signé avec l'organisation en tant que joueur autonome suite à sa carrière universitaire.
Il faut dire qu'il avait été assez populaire à cette époque et qu'il jouait du bon hockey avec les Bulldogs. Mais l'organisation savait que Carey Price avait plus de valeur que Danis.
Pour cette raison, Brisebois, avec l'accord de Bob Gainey qui était le DG du CH, a imposé à Don Lever, l'entraîneur des Bulldogs, de faire jouer Price selon un plan bien précis. Si Lever voulait changer le plan, il devait absolument avoir l'accord de Brisebois et Gainey.
Au final, le plan de l'organisation aura très bien fonctionné. Cette année-là, avec Price devant le filet, les Bulldogs ont gagné la Coupe Calder.
L'année suivante, Price commençait sa carrière dans la LNH et est, depuis ce temps, considéré comme l'un des meilleurs gardiens de la planète.
Si Brisebois a, à deux occasions, imposé ses choix à son entraîneur, il est possible que d'autres DG l'aient déjà fait. Pensez-vous que Marc Bergevin a déjà utilisé son pouvoir pour faire de même?