La ligue veut ainsi pouvoir préparer la troisième ronde des prochaines séries éliminatoires.
On se rappelle que les deux premières rondes des prochaines séries éliminatoires se joueront dans chacune des divisions. De cette façon, le gagnant de la division canadienne n'affrontera une formation américaine qu'au troisième tour des séries.
Actuellement, il serait interdit aux équipes américaines de jouer au Canada sans quarantaine obligatoire, ce qui serait impossible dans le calendrier des séries éliminatoires.
La seule équipe canadienne restante ferait des allers-retours de l'autre côté de la frontière contre les États-Unis. Si les frontières n'ouvrent pas, l'équipe canadienne restante devra jouer ses matchs locaux aux États-Unis.
Il semble que la LNH et le gouvernement canadien se soit parlés pas plus tard que vendredi dernier à ce sujet. À ce moment, des représentants du gouvernement ont remis à la LNH une liste de questions auxquelles il fallait répondre avant la prochaine session.
Des rumeurs ont déjà circulé à l'effet que le Canadien pourrait jouer ses matchs de série au New Jersey. Plus récemment, Scott Burnside de The Athletic mentionnait que le CH pourrait élire domicile en Ohio, dans l'amphithéâtre des Blue Jackets de Columbus.
Une source de la LNH a déclaré à ESPN cette semaine que la ligue s'attend à « une résolution positive » du problème frontalier avant le troisième tour des séries éliminatoires.
Plusieurs enjeux sont sur la table, allant de la sécurité des joueurs aux partisans dans les spectateurs. Imaginez un peu une finale de la Coupe Stanley disputée, un match sur deux, dans un amphithéâtre vide.
Pas vraiment vendeur pour la LNH quand on sait que des équipes américaines, telles que les Panthers de la Floride, prévoient ouvrir les séries avec une capacité de 47 % et les terminer avec une salle comble.