Ils n'acceptent pas de demi-mesures et n'hésitent pas à critiquer si un joueur performe sous les attentes, même si ce joueur est une vedette.
Un nouvel exemple est survenu cette fin de semaine. En effet, les partisans sont très critiques à propos du Québécois et n'hésite pas à le descendre sur la place publique.
Considérant que le 92 était adulé pendant les cinq parties précédentes, nous voyons que le partisan montréalais est très émotif.
À ce jour, plusieurs désirent voir Drouin quitter le CH dans une transaction afin que l'équipe ne soit plus victime de ses mauvais côtés.
Trop de fois dans l'histoire du Canadien, ses partisans se sont entêtés sur les meilleurs éléments de l'équipe. Nous n'avons qu'à penser à comment Patrick Roy est sorti de Montréal, sous les huées de la foule les bras en l'air.
Ce fut par la suite à José Théodore de recevoir les consternations de la foule puis à Max Pacioretty.
Plus récemment, Carey Price a également été le souffre-douleur préféré des montréalais. C'est comme si les partisans n'étaient pas capables de voir les excellents joueurs qui jouent dans leur équipe.
Ce n'est pas mieux avec les Québécois qui veulent vraiment jouer pour leur équipe d'enfance. Ces derniers deviennent toutefois les têtes de turcs des partisans.
À ce niveau, nous pensons d'abord au traitement réservé à Patrice Brisebois. Ce dernier n'était alors que victime d'un contrat qui lui a été offert (et qu'il a accepté)
Nous pouvons ajouter à Brisebois les noms de Patrick Traverse, George Laraque, Jocelyn Thibeault et David Desharnais.
Voyant la tendance, le prochain qui subira les foudres des partisans sera Jesperi Kotkaniemi. Ne jouez pas à l'autruche là-dessus.
Aujourd'hui, la lune de miel est superbe entre le Finlandais et le public québécois. Mais ce ne sera pas toujours le cas et il y goûtera assurément. Il a déjà vécu, à plus petite échelle, cette situation en début de saison alors qu'il éprouvait des difficultés à s'adapter à la LNH.
Déjà, avant même d'avoir joué une partie dans la ligue nationale, il était critiqué et sa sélection était alors questionnée. Il ne faudrait pas que cette situation survienne mais c'est plus que possible.
C'est dans l'ADN des partisans de Montréal de critiquer et faire passer de mauvais moments à ses joueurs vedettes.
Il est toutefois encore possible de montrer que Montréal est une belle ville pour jouer. Nous l'avons démontré avec Alex Kovalev qui avait un talent extraordinaire mais qui ne jouait qu'une partie sur trois.
Il faut simplement s'ajuster au style du joueurs nonobstant de son salaire et vivre avec ses qualités et ses défauts.
De cette façon, si le joueur a une séquence négative, nous serons prévenus, tandis que s'il a une séquence positive, il sera plus facile de la savourer.
Les partisans ne doivent toutefois pas s'empêcher de critiquer. Cette facette du sport professionnel sera toujours présente et elle est saine pour la progression des joueurs. Il ne faut par contre pas traverser la ligne qui se rend à la haine et la rage.
En évitant cela, peut-être que Montréal sera plus désirée par les joueurs de la ligue!