En plus des impôts, du climat, de la pression des partisans et des médias et de la langue (au Québec), les restrictions en lien avec la COVID-19 sont un nouvel obstacle à ce niveau.
Il ne serait donc pas surprenant que plusieurs joueurs ajoutent les équipes canadiennes à leur liste des formations à lesquelles ils ne voudront pas être transigé. Cela compliquera grandement la tâche des DG qui auront de la difficulté à recruter des joueurs américains.
Nous avons récemment vécu une situation qui démontre le dégoût de certains joueurs envers le Canada avec Justin Faulk. Ce dernier a récemment mentionné publiquement souhaiter que le voyage de l'équipe à Calgary soit le plus court possible...
Cet inconvénient pourrait toutefois avantager le Canadien lors de la prochaine date limite des transactions. Comme le rappelle Elliotte Friedman dans son récent 32 Thoughts, certains joueurs ne voudront pas venir au Canada, ce qui forcera les équipes canadiennes à transiger entre elles.
Ce sera une très bonne chose pour les équipes qui vendront leurs actifs d'ici la date limite, dont le Canadien.
C'est donc pour dire, comme le mentionne Marc-Olivier Beaudoin, que les Leafs, les Flames, les Jets et les Oilers, qui sont tous dans la lutte pour les séries, devront prioriser les équipes canadiennes pour acheter des actifs.
Il serait surprenant que les Sénateurs se départissent de leurs gros noms, ce qui laisse les Canucks et le Canadien comme principales équipes vendeuses au Canada. Nous pourrions donc voir une enchère entre les quatre formations canadiennes pour obtenir nos joueurs.
Il est certain que les équipes canadiennes peuvent tenter leur chance avec des formations américaines. Mais le risque d'obtenir un joueur ne désirant pas vraiment passer au nord est très grand. Nous verrons si Friedman a raison sur le sujet très prochainement quand les premières transactions commenceront.